2. Sur la route : confort douillet mais diesel bruyant pour l’Octavia
Une soute généreuse qui accompagne un habitacle accueillant, un petit diesel sobre comme un chameau et un très bon niveau de confort : il n’y a pas de doute, ces deux breaks sont de remarquables machines pour tracer la route. Mais elles ne le font pas avec le même panache. Aux premiers tours de roues, la Mégane semble moins à son aise. Boîte automatique plus hésitante à faible allure, phases d’embrayage un peu brutales, confort ferme aux basses vitesses et suspensions sonores… La française semble laisser la tchèque, au confort vraiment douillet, prendre les devants.
Mais c’était sans considérer le point faible de l’Octavia en version 2.0 TDI 116 : les vibrations omniprésentes et le bruit sourd de son diesel… La comparaison du jour est d’autant plus cruelle pour la tchèque que le 1.5 BlueDCi 115 est un modèle de discrétion. S’il ne peut évidemment pas cacher sa carburation, il est tout de même nettement plus agréable à l’usage. Sur la route, chacune réussit davantage l’exercice. La Mégane gagne en moelleux et l’Octavia sait mettre son mazout en sourdine, du moins à vitesse stabilisée. Dès lors, deux personnalités très distinctes apparaissent.
Pour la Skoda, le confort de filtration fut une réelle priorité. Des suspensions très souples qui font même « voguer » l’avant de la voiture sur les grandes ondulations. Rien de rédhibitoire, mais ces mouvements de caisse n’incitent pas à hausser le rythme. Sur les versions équipées de l’amortissement piloté, le mode Sport permet de mieux verrouiller le travail des suspensions. Rassurante, d’une stabilité toute germanique en cas d’urgence, l’Octavia Combi est égale à elle-même sur la route : rationnelle et rassurante.
De son côté, la Mégane est plus dynamique, sans pour autant offrir des performances supérieures. Elle mise plutôt sur sa direction plus consistante et son train avant plus réactif. De quoi, sans parler de sportivité, de profiter d’un comportement routier plus démonstratif. Enfin côté consommations, ces deux breaks sont d’une sobriété appréciable, notamment la Skoda avec seulement 5l/100 km relevés sans opter une éco-conduite (5,3l/100 km pour la Mégane).
Sur la route | Renault Mégane Estate 1.5 BlueDCi 115 EDC Intens | Skoda Octavia Combi 2.0 TDI 116 DSG7 Style |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 14,7 /20 | 14,9 /20 |
Sécurité | Renault Mégane Estate 1.5 BlueDCi 115 EDC Intens | Skoda Octavia Combi 2.0 TDI 116 DSG7 Style |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14 /20 | 15,2 /20 |
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