2. Sur la route : les bienfaits du turbo
Avec cette nouvelle architecture, le SUV japonais gagne en vivacité dès les plus bas régimes. Le couple permet de circuler en ville sans avoir à monter dans les tours et la disponibilité du moteur offre un regain de dynamisme bienvenu dès qu’un besoin de puissance se fait sentir. En dehors de la cité, le 1.0 BoosterJet se révèle suffisant pour ce SUV léger (1 155 kg en 4x4), avec des reprises suffisantes à la clé. En revanche, en pleine charge, le 1.4 de 140 est peut-être plus adapté. S’il fallait le comparer aux autres SUV pareillement motorisés (avec les Puretech de PSA ou les TSI du groupe Volkswagen), ce moteur révèle un léger creux aux très bas régimes et l’étagement très long des rapports de sa BVM5 grèvent les performances.
Les normes antipollution ont dicté ce réglage, sans pour autant que le Vitara 1.0 BoosterJet ne se montre particulièrement sobre. Notre modèle d’essai, doté de la transmission intégrale AllGrip, est très rapidement monté aux 9l/100 km dès que nous avons attaqué les routes de montagne. A rythme moins exigeant, les consommations se sont stabilisées à 7,8 l/100km. Si pour le Vitara la transmission intégrale reste l’un de ses points forts, apprécié d’une clientèle fidèle (48 % des ventes se font en AllGrip), son bilan écologique – 162 g de CO2 norme WLTP – est plutôt défavorable avec un malus de 3 473 euros en 2019. Pour le reste, on retrouve les bonnes dispositions du Vitara sur la route.
Le japonais, malgré ses réelles aptitudes en tout-terrain, n’a rien du 4x4 maladroit une fois sur le bitume. Bien amorti et reposant sur châssis très neutre, il fait même preuve d’un certain dynamisme. Dommage que sa direction isole autant de la route, ne relayant aucune information sur le niveau d’adhérence. Relativement performant et sûr en toute circonstance, il pêche seulement par un confort qu’on aurait apprécié plus progressif sur les petites déformations.
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