2. Sur la route : maîtrise du français, doué et performant
Techniquement, ces deux SUV urbains sont, au premier abord, très proches. Ils associent tous les deux un quatre-cylindres essence 1.6 (91 ch pour le Captur, 105 ch pour le Kona) à un moteur électrique (49 ch chez Renault, 43 chez Hyundai). Le tout passe par une transmission automatique et délivre une puissance de 145 ch pour le français et 141 ch pour le coréen. Reste que les choix techniques du Renault Captur E-Tech sont un peu différents. D’abord, son bloc thermique fonctionnement sous cycle Atkinson (turbo pour le Kona) pour améliorer son rendement. Et surtout, sa transmission automatique originale utilise un système de crabots pilotés par un deuxième moteur électrique pour les changements de rapports. Certains y verront un clin d’œil à la compétition.
Dans les faits, cette transmission (dont le but est également d’optimiser les consommations) n’assure pas un fonctionnement mécanique des plus fluides. D’abord parce que toute la machinerie s’entend parfois, ensuite parce qu’elle donne l’étrange sensation que le régime moteur est trop élevé par rapport à la puissance réellement utilisée. Elle manque également d’un peu de réactivité lors d’une soudaine accélération. Rien de tout cela dans la Kona qui utilise un 1.6 turbo classique, associée à une transmission automatique à double embrayage, douce et plutôt rapide dans ses interventions. Pour tout le reste, le Captur reste un très bon élève dès qu’il s’agit d’optimiser son fonctionnement.
Il impressionne surtout par sa capacité à rouler souvent et longtemps en mode électrique. À se demander si l’on n’est pas à bord de la version plug-in hybrid. La recharge au freinage est efficiente, la pédale de frein facile à doser. Un bon point. Hors de la cité (le mode EV ne fonctionne que jusqu’à 70 km/h), le Captur E-Tech dévoile des performances tout à fait honorables et semble plus performant que le Kona (90 kg plus lourd) et dont la fiche technique affiche 0,7 seconde de plus sur le 0 à 100 km/h (11,3 sec). En plus d’être plus performant, le Captur affiche aussi un excellent dynamisme qui ne se départit pas d’un très bon niveau de confort (sauf à basse vitesse, où quelques trépidations se font sentir).
Direction plus consistante, train avant précis, châssis ultra-stable et suffisamment agile, le Captur maîtrise son sujet. En face, le Kona ne démérite pas, mais il affronte ici un des meilleurs en la matière. Rassurant et sans réelle inertie, il doit en revanche composer avec un amortissement moins rigoureux qui perturbe la conduite sur route dégradée. Enfin, côté consommations, les deux rivaux sont très proches. Nous avons relevé moins de 6l/100 km lors de notre essai. Une moyenne qui s’approche même des 4,5l/100 km sur des cycles urbains. Une très bonne moyenne et qui, sur le Captur, questionne sur la pertinence de la version PHEV de 160 ch. Plus de 4 000 € plus chère (bonus déduit), et pas vraiment plus performante à cause des lourdes batteries qu’elle embarque.
Sur la route | Renault Captur E-Tech 145 R.S Line | Hyundai Kona Hybrid Executive |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 15,6 /20 | 15,3 /20 |
Sécurité | Renault Captur E-Tech 145 R.S Line | Hyundai Kona Hybrid Executive |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14,4 /20 | 14,4 /20 |
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