2. Sur la route – presque une Type R
Avec ce 1.5 i-Vtec sous le capot, cette Honda Jazz devient rock’n’roll. Pas vraiment du métal sombre façon Slipknot mais plutôt du Foo Fighters bien sonore (que les moins de 30 ans remplacent ces références par les équivalents contemporains correspondants). Mais le morceau commence par une mélodie juste entraînante pour se mettre en jambes, avec un moteur fournissant ce qu'il faut de puissance et de couple avant la moitié du compte-tours pour évoluer dans le trafic sans constater un quelconque manque de vigueur, malgré l'absence de suralimentation, et dans un silence appréciable.
Ignorez cependant l'indicateur vous invitant à monter à rapport et on change de partition dès le passage des 4 000 tr/min, régime à partir duquel la montée de l'aiguille se fait frénétique jusqu'à la zone rouge tutoyant les 7 000 tr/min. Un vrai moteur Honda à l'ancienne, certes bruyant dans les tours mais délivrant des sensations bien rares aujourd'hui. Et la boîte de vitesses mécanique qui lui est associée respecte aussi la tradition de la maison, avec des débattements courts et des verrouillages fermes tout ce qu'il y a de plus réjouissant.
Avec un peu plus d'une tonne sur la balance, la petite japonaise se montre aussi légère sur ses appuis avec une direction des plus réactives. Le roulis est peut-être un peu important en conduite dynamique, mais cela garantit le confort à un rythme moins soutenu. Dans ces conditions, la Jazz se montre plutôt sobre, avec 5,6 l/100 km de moyenne enregistrés au terme de notre essai.
Photos (49)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération