2. Sur route : bonne à tout
Volkswagen a annoncé publiquement après le Dieselgate sa volonté de s’orienter désormais vers l’essence et les énergies nouvelles. Ce restylage est l’occasion pour la Golf de recevoir un nouveau moteur 4 cylindres essence : le 1.5 TSi ACT Evo de 150 ch avec désactivation des cylindres. Il s’agit d’une évolution du 1.4 TSi ACT 140 qui désactive deux des quatre cylindres aux régimes les plus bas. Lorsque vous êtes en ville par exemple. L’objectif étant d’offrir des niveaux de consommation ultra contenus. Volkswagen annonce une consommation mixte de 4,9 l/100 km, nous aurons relevé un peu plus de 6 l/100km. A l’usage, le quatre cylindres évolue avec aisance sous le capot de l’allemande. Le couple important (250Nm), la construction légère et la boîte DSG revue pour l’occasion renforcent l’agrément général du véhicule. En ville vous apprécierez son silence de fonctionnement, sa très grande souplesse et ses niveaux de consommations maintenus avec la désactivation des cylindres. Sur les grands axes, le 1.5 donne du répondant bien épaulé par une boîte DSG7 à la gestion optimisée. Avec des rejets contenus à 118 g de C02/km, elle est exemptée de malus. En revanche sur les réseaux secondaires, il montre un léger manque d'entrain lorsqu'ils s'agit de reprendre fort comme à l'approche d'un dépassement.
Une déclinaison de 130 ch de ce moteur, au label BlueMotion, fera son apparition dans le courant de l’année. Cette dernière sera même équipée d’un mode « roules libres », autrement dit moteur éteint en phase de décélération.
Du côté des transmissions, la DSG-7 remplacera la DSG-6 au catalogue avec pour objectif d’abaisser encore plus les niveaux d’émissions, Volkswagen annonce jusqu’à 10 g de CO2 moins. La grande majorité des moteurs essence et diesel est d’ailleurs neutre au malus. Une rareté à l’heure actuelle depuis le durcissement du barème. Enfin, l’entrée de gamme, le 3 cylindres essence de 1.0 évolue avec le passage à la suralimentation. Ce moteur développe désormais 85 ch et avance des consommations basses de 4,8 l/100 km.
En matière de comportement, Volkswagen n’a opéré aucune évolution. Les modèles « haut-de-gamme » (supérieurs à 120 ch) ont toujours droit au train arrière multibras qui renforce le niveau de confort et le catalogue d’option propose toujours un performant amortissement piloté (1 060 €). Si vous mettez la main au portefeuille, vous pouvez configurer votre Golf à loisir, mais de base, l’allemande est d’une rigueur et d’une efficacité redoutable. On a presque du mal à croire que l’on est au volant d’une généraliste au regard des prestations dynamiques et du niveau de sécurité active présent (régulateur de vitesse adaptatif, freinage automatique en cas de détection d’obstacle, lane assist, etc.).
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