2. Sur route : moyen
Contrairement au Tivoli disponible en essence et diesel, le XLV sera exclusivement vendu en diesel boîte manuelle mais laissera le choix entre 2 et 4 roues motrices. Pour cet essai, nous avons choisi la version qui devrait représenter la part la plus importante des ventes, à savoir la 2 roues motrices. Son moteur développant 115 ch et un couple de 300 Nm de 1 500 à 2 500 tr/min n’a aucune difficulté à animer le XLV. Les prestations sont tout à fait correctes, sans toutefois exceller. Malgré une valeur de couple intéressante, le Tivoli manque de dynamisme en raison de l’étagement de la boîte de vitesses. L’autre lacune provient de son agrément d’ensemble, inférieur à un dCi de Renault ou un BlueHDi de Peugeot avec un caractère plus rugueux. La consommation n’est également pas exceptionnelle, avec une moyenne de 7,2 l/100 km relevée lors de notre essai.
Le tableau est identique concernant le comportement. Sans critique majeure, le Tivoli XLV se positionne dans la moyenne de la catégorie sans vraiment faire de l’ombre aux références des crossovers urbains ou compacts. Ainsi, la position de conduite n’est pas optimale, la direction manque quelque peu de consistance et de précision. Mais finalement, le plus gros grief porte sur l’amortissement trop ferme, notamment à l’arrière. Dommage pour un véhicule à destination familiale, d’autant que les mouvements de caisse sont bien contenus. En se révélant moyen sur de nombreux items, le Tivoli n’égale pas les meilleurs mais se situe dans une position médiane à l’image d’une Fiat 500 L Living.
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