2. Sur route : un nouveau 3 cylindres essence très séduisant
Sous le capot de l’A3, du nouveau. L'offre essence débute avec un trois cylindres 1.0 TFSI de 116 ch. Un tout nouveau moteur qui sera amené à être diffusé sous plusieurs modèles du groupe Volkswagen. Ce bloc plein de promesses se chargera d’assurer l’accès à la gamme. Les quelques kilomètres parcourus à ses côtés nous ont totalement séduits. Il allie sobriété, peps et surtout garantit une très belle allonge. La boîte S-Tronic à 7 rapports n’est pas étrangère à cette réussite, tout comme le poids réduit de la caisse (1 225 kg). La prestation du trois cylindres allemand est (largement) au niveau de la référence du marché qu’est le 1.2 Puretech 110 développé par PSA. Nous attendrons un essai plus poussé, dès septembre, pour vous donner un avis plus détaillé.
Plus haut dans la gamme, on note l’arrivée du récent 2.0 TFSI de 190 ch en lieu et place du 1.8 TFSi de 180 ch. La sportive S3 gagne 10 ch et atteint désormais 310 ch. Enfin, la version e-tron conserve son ensemble hybride rechargeable de 204 chevaux. Le catalogue des diesels propose un panel de 110 à 184 ch. C’est parmi une offre de motorisations totalement exemptées de malus, que nous avons orienté notre choix vers le 2.0 TDI 150 ch. Une valeur sûre qui offre à la compacte sérénité. Plein de ressources, il distille assez de couple (320 Nm) pour égayer la conduite de l’A3 et doubler tout ce qui se présente sans transpirer. Sa vitalité crée parfois des débordements de couple sur le train avant, donc attention sur le mouillé pour les tractions. Les versions équipées du système Quattro (2 150 €), se porteront garantes d’une motricité à toute épreuve. La performante boîte S-Tronic (2 150 €) est un investissement coûteux mais vivement conseillée aux gros rouleurs puisqu’elle renforce l’agrément sans impacter la sobriété. Notre test nous aura coûté une moyenne de 6,2l/100 km.
À rouler, l’allemande n’est pas la plus fun, mais elle fait partie des compactes les plus abouties du moment. La voiture est clouée au sol, même à allure très vive. Moins agile qu’une BMW Série 1, elle se veut rassurante et surtout beaucoup plus confortable. Les ingénieurs ont apporté un soin tout particulier au calibrage de l’amortissement. L’insonorisation, elle, fait partie des meilleures de la catégorie. L’Audi Drive Select qui agit sur la direction et la réponse du moteur donne un soupçon de vitalité ou de confort selon la configuration requise.
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