2. Sur route : un typage différent

À son lancement, le Grandland X sera disponible uniquement avec deux motorisations, figurant également sur le 3008 à savoir en diesel, le BlueHDI 120 ch et le Puretech 130 en essence portant respectivement les noms de 1.6 Ecotec diesel 120 ch et 1.2 Ecotec Turbo 130 ch. Deux motorisations pouvant être couplées à une boîte mécanique ou automatique à 6 rapports. D’autres blocs devraient arriver au cours de la vie de ce Grandland X et notamment une version hybride rechargeable.

Même si le diesel perd des parts de marché, il reste majoritaire dans cette catégorie. C’est donc cette carburation que nous avons choisi d’essayer. Bien connu, ce quatre cylindres se révèle toujours aussi agréable à utiliser. Les vibrations sont bien contenues et la sonorité pas trop envahissante. Avec 300 Nm de couple, les reprises sont intéressantes mais toutefois inférieures à celles du 3008 de près de 0,6 s, en raison d'une quarantaine de kilos supplémentaires. La consommation reste dans la moyenne de la catégorie avec 7 l/100 km lors de notre essai.

Installé à son bord, la première chose qui frappe est justement la taille de son volant, qui tranche avec celle réduite du 3008. Incontestablement, cette différence de diamètre joue sur le plan psychologique. Le conducteur de ce dernier a l’impression d’avoir entre les mains un véhicule plus réactif avec une direction directe et donc plus dynamique. Ici, avantage au 3008. Les impressions de conduite entre les deux modèles sont relativement proches. C’est logique mais quelques spécificités sont bel et bien perceptibles. Ainsi, même si beaucoup de pièces sont communes, les ingénieurs ont eu la possibilité de régler selon leur propre choix l’amortissement. Il en ressort que le Grandland X est plus typé confort que le 3008. On constate donc quelques mouvements de caisse mais rien de rédhibitoire, d’autant plus que le compromis confort/dynamisme est très convaincant. Le 3008 est plus dynamique mais le Grandland X offre une copie très attrayante sur route.