2. Sur route : une réussite
Dans un premier temps, le nouvel Alfa Romeo Stelvio sera commercialisé avec deux motorisations, un 4 cylindres essence 2.0 T de 280 ch et un 2.2 diesel de 210 ch, celui de notre essai. Toutes sont dotées d’une transmission intégrale semi-permanente Q4. D’autres versions, moins puissantes (180 ch diesel et essence 200 ch), à deux roues motrices, sportives (V6 de 510 ch) et même hybride (tirée de son cousin, le Chrysler Pacifica) feront leur apparition durant la carrière du Stelvio.
Si la tendance s’inverse sur les petits moteurs et que l’essence sied bien mieux au Stelvio, le diesel devrait encore représenter le gros des ventes. Essentiellement parce qu’il est pratiquement neutre en termes de bonus/malus (50 €) contrairement à l’essence qui essuie un malus de 2 940 €. Le 4 cylindres en ligne fournit suffisamment de couple (470 Nm) au Stelvio pour le classer parmi les modèles sportifs du marché. Le 0 à 100 km/h est abattu en 6,6 s pour une V-Max de 215 km/h. Malgré quelques vocalises désagréables en charge, ce moteur est exploité au maximum de son potentiel par une excellente boîte de vitesses automatique (ZF) à 8 rapports. Bien plein en bas, il combine souplesse et punch tout au long du compte-tours, surtout lorsque le mode D (« Dynamic ») du DNA (système de paramétrage de conduite) est enclenché.
Techniquement, le Stelvio a mis toutes les chances de son côté pour se placer comme le plus dynamique du segment : centre de gravité bas, voies larges, transmission intégrale (qui fonctionne en propulsion en usage normal), différentiel arrière (option) et suspensions actives font partie du « package ». Et force est de constater que le résultat est payant. Premièrement, la position de conduite est plus sportive qu’à bord d’un SUV traditionnel. Même si l’assise est davantage surélevée, le conducteur appréhende facilement le véhicule et fait corps instantanément.
Une fois en mouvement, l’italien donne le sourire. La direction franche et directe, le roulis parfaitement maîtrisé sur les appuis et la répartition du couple bien gérée par le différentiel, contribuent au caractère sportif de ce SUV.
Le Stelvio croque les courbes avec entrain, restitue un bon feeling au volant et dandine volontiers de l’arrière sans jamais être piégeur. Assurément l’italien fait preuve de tempérament. Saluons enfin le travail apporté aux suspensions et particulièrement au train arrière (Alfa Link) qui délivre un très bon niveau de confort. Car s’il est sportif, le Stelvio est avant tout un véhicule à vocation familiale.
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