Test sur des singes : Volkswagen suspend un de ses responsables
Après les révélations concernant des tests menés sur des singes, Volkswagen a lancé une enquête en interne. Le groupe vient de suspendre un haut responsable, qui a souhaité assumer la responsabilité de ce scandale.
C'est le nouveau scandale qui ébranle l'industrie automobile allemande. Pour évaluer les effets des émissions polluantes, l'EUGT, un institut de recherches, a réalisé des tests sur des singes puis des humains. L'organisme a reçu des financements de BMW, Mercedes et Volkswagen.
Les constructeurs ont réagi dans la foulée des premières révélations. Si BMW et Mercedes ont pris leurs distances, Volkswagen s'est excusé puis a promis qu'il y aurait rapidement des conséquences internes. Et cela n'a pas traîné, car la marque a annoncé dans un communiqué avoir suspendu Thomas Steg, qui était en charge des relations publiques et institutionnelles du groupe, "jusqu'à ce que la lumière soit faite sur les événements", en précisant que l'enquête interne avançait "à grande vitesse".
Matthias Müller, le grand patron de Volkswagen, précise dans ce communiqué que Thomas Steg a demandé à "assumer la responsabilité totale" de ce scandale. Dans le journal allemand Bild, relayé par l'AFP, Thomas Steg avoue avoir eu connaissance des tests. Il indique qu'il a cependant insisté pour qu'ils ne soient pas menés sur des humains. Il a donc été décidé de mener l'étude sur des singes : "Avec le recul, cette étude n’aurait jamais dû avoir lieu, qu’il s’agisse d’hommes ou de singes. Ce qui s’est passé n’aurait jamais dû arriver, je le regrette vraiment".
Il y a pourtant bien eu un test sur des humains. Pour se justifier, Thomas Steg a rappelé que les cobayes étaient volontaires, et ont été exposés à "des niveaux bien plus faibles que ceux constatés sur de nombreux lieux de travail". Selon lui, personne "n'a eu de dommage".
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