Si l’Asie mène pour le moment la danse en matière de production de batteries pour véhicules électriques, les choses commencent à sérieusement bouger en Europe. En l’espace d’une semaine, les annonces se sont multipliées sur ce thème.
Des hauts responsables de la firme californienne ont d'après une source d'outre-Rhin réalisé en Rhénanie du Nord Westphalie des études permettant la construction d'une nouvelle usine. De quoi surfer sur la vague européenne des mesures incitatives en faveur des véhicules électriques.
Face à la canicule et à des températures proches de battre les records historiques du pays, l'Allemagne a décidé de mettre en place une limitation de vitesse à 100 km/h là où, habituellement, il n'y a aucune limitation de vitesse. Ceci afin de limiter les dégâts sur le bitume et éviter les potentiels accidents.
Il n'y a pas que les constructeurs qui doivent passer "à la caisse" dans le cadre de l'affaire du dieselgate. Le plus gros équipementier auto au monde, Bosch, va également payer 90 millions d'euros d'amende outre-Rhin.
En fin de semaine dernière, la loi allemande a changé et autorise désormais officiellement les trottinettes électriques sur la chaussée et les pistes cyclables. C'est donc la porte ouverte aux sociétés telles que Lime et Bird. Mais aussi aux constructeurs.
L’urgence climatique est un fait adoubé par les gouvernements en place sur une planète qui manque d’oxygène. L’essentiel de l’énergie est donc aujourd'hui consacré à la définition d’une nouvelle mobilité pour un développement durable. Les accusés d’aggraver la situation actuelle travaillent sur des palliatifs qui rendront l’environnement meilleur et ce sont les constructeurs automobiles qui sont en première ligne. Dernier épisode en date, une manifestation d’une centaine d'écologistes qui ont joué le comité d’accueil hostile à une assemblée générale des actionnaires de Volkswagen. Certes, mais ce sont ces militants-là qui rendent l’atmosphère irrespirable.
Tout ce qui brille n’est pas or, mais on peut en avoir pour son argent à cause d’une peinture dorée trop brillante. La preuve avec ce fait divers en Allemagne où le propriétaire d’une Porsche qui avait modifié le ton de la carrosserie de son bolide en adéquation avec ses goûts ostentatoires s’est retrouvé à pied.
Par les temps qui courent, les grands dirigeants, parce qu’ils sont justement des hommes à haute responsabilité, devraient savoir que leurs faits et gestes, comme leurs dires, sont tout sauf anodins et secrets. À une époque où un portable traîne toujours quelque part pour alimenter un village planétaire dont la place publique a pris la forme d’un réseau social, il faut se montrer à la hauteur de la carrière que l’on a choisie. Assumer ça, c’est aussi savoir que l’on est une cible permanente. Une situation qui vient d’être rappelée au patron de Volkswagen dont les derniers propos au second degré n’ont fait rire personne.
C’est donc un fait nouveau depuis quelques jours aux États-Unis. L’Oncle Sam ne l’avait pas remarqué jusque-là, et, heureusement, son actuel Président Donald Trump lui a ouvert les yeux : les automobiles européennes importées sont une menace pour la sécurité nationale de l’Amérique. Il va donc y avoir des mesures protectionnistes. Une situation que la Chancelière allemande juge. Et elle a raison d’avoir peur…
On est mal patron, on est mal ! Mais que l’on se rassure. L’offre est limitée, dans le temps et dans le choix tandis que ça concerne uniquement nos voisins d’outre-Rhin. Mais le fait est que c’est une nouvelle entaille dans les concessions automobiles qui est ainsi faite. Le géant du discount allemand Lidl propose désormais des voitures en leasing. Avec une Fiat 500 seulement, à partir de 89 euros par mois en février.