Depuis la révélation du scandale du dieselgate en 2015, l’histoire semble être comme un éternel recommencement chez Volkswagen. L’existence d’un logiciel truqueur capable de rendre les modèles du groupe plus vertueux au regard des normes antipollution qu’ils ne le sont vraiment est un thème récurrent et, en 2018, on retrouve encore des véhicules contraints d’être rappelés à l’ordre. Selon le média Bild am Sonntag, c’est Audi qui est ainsi pointé du doigt par L'autorité de tutelle du secteur automobile en Allemagne.
Une grosse vague de revendications est actuellement en place de l'autre côté du Rhin, où le puissant syndicat interprofessionnel IG Metal demande le passage à la semaine à 28 heures ainsi qu'une revalorisation salariale de l'ordre de 6%. Des grèves qui concernent notamment Audi et BMW.
Si, chez Volkswagen, on a sorti les tireuses à bière pour célébrer la future annonce d’une première place mondiale chez les constructeurs automobiles, chez les compatriotes BMW, on sable le champagne. Normal lorsque l’on se présente comme le plus grand fabricant au monde d'automobiles premium avec les marques BMW, Mini et Rolls-Royce. On change de statut mais la dynamique du succès est la même. Et elle s’apprécie d’autant plus que l’on bat le grand rival Daimler.
Le groupe Volkswagen doit publier ses chiffres de vente pour 2017 le 17 janvier et ses résultats à la fin du mois de février. Mais d’ores et déjà, les éléments fusent sur ce bilan tant attendu et c’est le journal Bild am Sonntag qui vend dès aujourd’hui la mèche, citant des sources internes. Et les nouvelles sont bonnes pour la famille qui regroupe aussi Audi, Porsche, Seat ou encore Skoda.
Il paraît selon certaines données que le véhicule de collection soit en perte de vitesse de l’autre côté de l’Atlantique. Peut-être, mais certaines reliques de l’histoire gardent invariablement leur quotte et c’est ce qui devrai ressortir de cette prise de guerre du second conflit mondial. Une Mercedes-Benz 770K Grosser aussi connue sous le nom de « Super Mercedes », produite à quatre exemplaires seulement pour un dictateur hélas bien connu.
Le navire Volkswagen serait-il insubmersible. On va finir par le croire. À tout le moins, la certitude est qu’il résiste bien aux intempéries. La preuve ? Nous parlons là d’un groupe automobile aux douze marques, dont une de moto, qui, depuis 2015, a dépensé plus de 25 milliards d'euros depuis 2015 pour répondre de l'affaire du trucage des tests d'émissions de ses moteurs diesels. Une paille ! Mais Volkswagen a tout juste tangué. Et alors qu’il ne doit publier ses résultats annuels détaillés que le 13 mars, il clame déjà à qui veut l’entendre que ses résultats seront excellents en 2017…
Le courant passe apparemment pour la version électrique d’une Golf qui reste le modèle référence chez Volkswagen. Un curseur pour le groupe qui voit la, déclinaison à batteries de son modèle électriser certains marchés. Voilà de quoi commencer à oublier les émanations d’un diesel à présent voué aux gémonies après avoir été porté aux nues. Ainsi, le constructeur allemand annonce fièrement qu’il va doubler la production de sa e-Golf à compter de mars 2018.
Volkswagen n’en finit plus avec les investigations internes et autres procès depuis la révélation du « dieselgate ». Cette fois point de moteur truqué par un logiciel magique rendant les mécaniques vertueuses au regard des normes antipollution. Ici, c’est le linge sale que l’on lave en famille, ou presque, puisque Le parquet de Brunswick (ouest) avait confirmé en mai dernier avoir lancé une enquête pour fraude présumée en lien avec la rémunération d'une activité au comité d'entreprise. C’est en effet la gestion de ce dernier qui est dans la tourmente, dans un pays où la dilapidation des fonds d'une entreprise étant considérée en Allemagne comme un délit.
Volkswagen est-elle une entreprise sans état d’âme, sans le moindre scrupule, ou est-ce froidement la simple conséquence d’une procédure relative à un droit du travail qui n’envisageait pas d’autre issue ? Les protagonistes ont chacun leur réponse sur le sujet, mais le fait est qu’un cadre du groupe automobile allemand condamné aux États-Unis pour l’affaire du « dieselgate » a reçu sa lettre de licenciement directement dans sa prison de Milan (Michigan). Un signal fort pour les sept autres dirigeants et ingénieurs de VW qui ont été inculpés aux États-Unis pour ce scandale portant sur des moteurs sciemment truqués.
Le constructeur allemand annonce avoir livré plus de 100 000 véhicules électrifiés cette année, en accord avec ses objectifs initiaux. Et réaffirme sa volonté de proposer 25 modèles électriques et hybrides en 2025.