L’offensive hivernale dans notre verte contrée, pour le coup, drapée de blanc, a été courte mais violente. Une attaque éclair dont la retraite a laissé des traces sur une chaussée martyrisée qui n’était déjà pas au meilleur de sa forme. Il va donc falloir réparer et colmater, et c’est ce qui va se passer, par exemple sur une autoroute A4 dont la réfection vient de commencer. Cela va durer près de cinq mois, ce qui veut dire des ralentissements qui se feront d’autant plus ressentir durant la période de la transhumance estivale…
Le réseau concédé pourrait s'agrandir de plusieurs centaines de kilomètres. Les sociétés d'autoroutes demandent à l'État de récupérer des axes autour des métropoles françaises.
Pour éviter les accidents, les véhicules d'intervention des sociétés d'autoroute seront désormais signalés sur l'application Waze, pour les réseaux Vinci et Sanef.
En ce week-end pascal, les forces de l’ordre vont être mobilisées sur les routes pour contrôler des flux routiers qui vont grossir en raison de l’opportunité d’un jour férié. L’objectif sera de rappeler les règles du Code de la Route et de verbaliser si besoin, le tout pour éviter autant que possible les accidents. Mais ceux-ci arrivent quand même. Ils tombent même du ciel.
Après deux ans de travaux, le raccordement entre les A6 et A89 au nord de Lyon est enfin en service. Il est désormais possible de faire Bordeaux Genève sans quitter l'autoroute.
Dans la circulation automobile en général et sur les autoroutes en particulier, vous avez des bouchons. Une congestion du trafic qui ralentit son flux. La plupart du temps, il a pour origine une trop grande affluence sur un axe saturé, des travaux en cours qui coupent le rythme, ou des mouvements sociaux qui s’approprient les lieux et les usagers pour faire caisse de résonance à leurs revendications. Mais il y a aussi le « bouchon mobile ». Une particularité mise en place par… les forces de l’ordre.
Décidément, circuler dans notre verte contrée n’est chose aisée ces derniers jours. Après le manteau blanc de la semaine dernière qui a fortement perturbé le trafic et l’économie, au point que les routiers ont dans l’idée de réclamer des indemnités pour compenser pertes et retards, voilà que ce sont maintenant les tracteurs d’agriculteurs en colères qui congestionnent les flux. Et pas qu’un peu.
L’automobiliste s’en sort avec une belle frayeur tandis que le routier devra s’expliquer devant la justice qui réfléchira à le sanctionner d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 dollars. Car les faits se déroulent au Canada où il ne fait parfois pas bon de croiser le chemin des poids lourds, véritable train roulant dans ces contrées. Si imposant d’ailleurs que le camion peut traîner pendant trois kilomètres une voiture sans attirer l’attention de celui qui le conduit…
Ce 1er février marque une nouvelle charge pour un citoyen lambda qui est avant tout considéré comme un contribuable. Une fiscalité directe mais aussi indirecte que l’on retrouve au moment de faire son plein de carburant et, un peu plus aujourd’hui, en passant le péage d’une autoroute. Car l’impôt pour fouler le grand ruban vient d’augmenter. Et si, demain, la dîme devenait à ce point insupportable qu’on ne pourrait plus parcourir cette autoroute qu’à pied ? Pour ce citoyen britannique, c‘est déjà le cas…
Sans surprise, les tarifs des péages autoroutiers augmentent en ce 1er février, entre 1 et 2 % sur les grands réseaux, jusqu'à 4 % sur les petits réseaux. Les sociétés concessionnaires le justifient par l'inflation et une hausse des taxes.