La Chine va forcer les constructeurs à collecter et recycler les batteries usagées des voitures électriques. Une nécessité écologique, qui pourrait permettre de sauvegarder des emplois si on en faisait de même en France.
Il y a actuellement plus d'un milliard de voitures en circulation dans le monde, mais très peu sont électriques. Selon une étude publiée par nos confrères d'Automobilwoche, seulement 3,2 millions de voitures à batteries seraient en circulation sur la planète en ce début 2018.
Avant que le monde automobile ne passe officiellement sous un pavillon chinois maître dans la propulsion électrique et qui distribuera ses accessits, il y a encore quelques marges de manœuvre pour prendre date dans la course aux batteries. Une compétition pour la survie qui passe par l’assurance d’un approvisionnement stable en lithium. Le groupe Volkswagen a essayé mais s’est fait renvoyer à ses chères études. Tesla, de son côté, développe sa propre démarche avec le numéro un mondial du lithium SQM.
Être un constructeur automobile n’est décidément pas facile. Autrefois tout était simple mais aujourd’hui, la technologie, les révolutions énergétiques et les changements fondamentaux des habitudes et du rapport avec la mobilité bouleversent les modèles ancestraux de fonctionnement et de production. Pire, de nouveaux concurrents arrivent et semblent en mesure de tailler des croupières. Dernier en date Panasonic qui ne semble pas se résoudre à produire seulement des batteries pour les engins électriques. Le fabricant japonais se lance en effet dans le moteur lui-même…
C’est une histoire qui nous semble à chaque fois la même, mais qui pourrait bien être, cette fois, la dernière. De l’Europe, et d’ailleurs souvent en France, naît une technologie que personne ne prend au sérieux avant que, des décennies plus tard, elle finisse par enrichir des pays concurrents plus audacieux ou clairvoyants. Ce qui se passe actuellement avec les batteries lithium ion est un nouvel exemple de ce gaspillage, une déconvenue qui va cette fois coûter très cher. Au sens propre comme au figuré…
L’électrification des gammes des constructeurs automobiles est un sujet on ne peut plus stratégique dans un contexte où les politiques bouleversent le marché par des réglementations mettant à mal la suprématie du moteur thermique. Le cours de l’histoire change. Il n’est plus une marque de voitures qui n’annonce prendre date en présentant des plans assurant une offre électrique conséquente à court terme, à des consommateurs pratiquement déjà convertis. Certes, mais pour aller à la guerre, il faut que l’intendance suive. Ici comme ailleurs. Cette intendance s’appelle dans ce cas batterie lithium ion qui a besoin du Cobalt pour faire son office. C’est le pétrole de demain et les constructeurs cherchent absolument à s’en assurer la fourniture. Ce qui n’est pas si simple…
Pour qui en douterait encore, la voiture électrique est bel et bien sur les rails d’un développement durable. Le 11 octobre, les autorités européennes recevront de grands acteurs de l’industrie en vue de la création d’un « Airbus de la batterie ».
Après les Vélib et les Autolib, une nouvelle offre d'équipements en libre-service a fait son apparition pour se déplacer à Paris. Il s'agit de la location de scooters électriques, un nouveau service proposé par Cityscoot et Coup. En cette semaine européenne de la mobilité, qui vise à promouvoir les bonnes pratiques en matière de Transport susceptibles de réduire les émissions de gaz à effet de serre, voyons de plus près de quoi il s'agit…
Les Américains sont constamment en quête d'une source de matériaux ou d'énergie qui leur permettrait de réduire la dépendance à certains pays. Et c'est tout particulièrement le cas pour le lithium, qui vient exclusivement de l'étranger (de pays comme le Chili). Des chercheurs auraient trouvé du lithium dans les restes des éruptions volcaniques, ce qui ouvre la voie pour des recherches dans différents Etats américains.
Le ministre de laTransition énergétique essuie les critiques depuis l'annonce de son plan climat et notamment la fin des ventes de voitures thermiques programmée pour 2040. Pourtant, le délai donné aux constructeurs leur semble raisonnable. Plus en tout cas que ceux que d'autres pays tentent d'imposer.