Cela fait déjà un an que Carlos Ghosn a été arrêté au Japon, pays où il est retenu depuis et où il sera jugé au printemps 2020, avec quatre inculpations, notamment pour dissimulation de revenus et abus de confiance aggravé.
C'est le constructeur Nissan lui-même qui le dit, après une enquête interne. Le directeur général Hiroto Saikawa, comme d'autres dirigeants, aurait perçu une rétribution "inappropriée". Lui se défend en invoquant un stratagème... mis en place par Carlos Ghosn !
Le feuilleton Ghosn continue. Après sa quatrième mise en examen, ce week-end, l'ancien PDG de Renault-Nissan a vu sa demande de mise en liberté acceptée par le Tribunal de Tokyo. Le parquet a d'ores et déjà fait appel.
À peine sa dernière garde à vue terminée hier, Carlos Ghosn a de nouveau été mis en examen, sa quatrième, cette fois-ci pour détournement de fonds.
Dans une vidéo enregistrée avant qu'il soit arrêté, Carlos Ghosn parle d'un complot et d'un coup de poignard dans le dos. Pour lui, "certains dirigeants de Nissan agissent dans leur unique intérêt, par égoïsme".
Il est de bon ton d’accuser la justice japonaise de s’obstiner, de torturer et d’infliger les pires sévices (mentaux) à l’ex-PDG de l’Alliance. Mais non seulement la procédure, celle d’un pays démocratique, est respectée, mais l’homme a quelques bonnes raisons de se les voir infliger.
Déjà démis de ses fonctions de président de Nissan après son arrestation le 19 novembre dernier, Carlos Ghosn restait administrateur du groupe. Ce lundi, une assemblée générale extraordinaire des actionnaires, seuls habilités à le destituer, a révoqué officiellement celui qui a tenu les rênes pendant 20 ans.
Un mois après sa libération sous caution, Ghosn a été interpellé à son domicile japonais. Il est cette fois soupçonné d'avoir détourné de l'argent de Nissan à son profit.
L'ancien PDG de Renault a annoncé sur Twitter qu'il donnera une conférence le 11 avril pour dire sa vérité sur les affaires.
Carlos Ghosn est sorti de prison
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Après 107 jours de prison, Carlos Ghosn est enfin sorti de prison. L'ancien patron de l'alliance Renault Nissan Mitsubishi a dû payer une caution d'un milliard de yens, soit 7,9 millions d'euros. Le parquet de Tokyo avait pourtant fait appel de la décision, mais le juge en a décidé autrement.