Alors que les contrôleurs de la SNCF ont annoncé un mouvement de grêve pour ce week-end, les Français utilisent massivement les solutions de covoiturage et de bus pour se déplacer malgré tout. Avec à la clé, des prix astronomiques pour des trajets de ce type.
Lancée fin 2023, l'Alliance pour la décarbonation de la route réunit des acteurs des mobilités routières publics et privés. Parmi les personnalités à l'origine du projet figure le climatologue François Gemenne, co-auteur (entre autres) du rapport du GIEC, qui nous a accordé une interview.
Si en 2012 la France occupait la première place mondiale pour la qualité de son réseau routier, elle est depuis 2019 tombée à la dix-huitième place. Un effondrement qui s’explique par l’inexorable et continuelle baisse de l’investissement d’entretien des routes. L’Union Routière de France, a estimé lors de sa présentation annuelle ce 6 février à plus de deux milles milliards d’euros les investissements nécessaires à la remise à neuf de l’ensemble du réseau routier français.
Le covoiturage domicile-travail continue de croître… mollement. Malgré les multiples aides et incitations financières pour inciter les conducteurs à partager leur voiture, on est encore très loin des chiffres espérés. L’État aurait-il péché par excès d’ambition ?
Le site de covoiturage Blablacar anticipe un week-end chargé pour le réveillon de Noël et souhaite mettre à disposition quelque 400 000 places. Les bus seront aussi plus nombreux pendant cette période.
Le gouvernement prolonge son coup de pouce afin de promouvoir le covoiturage. L’aide de 100 € est alors maintenue en 2024, mais uniquement pour les courts trajets.
Face aux nouveaux enjeux de la mobilité, les maires et les responsables des intercommunalités sont en première ligne. Comment dissuader leurs administrés de prendre leur voiture individuelle ? L'idée est de leur proposer des solutions multimodales depuis des pôles créés aux abords des gares ferroviaires équipées de parkings relais.
Les conducteurs seuls à bord de leur voiture sont encore très nombreux, mais pour la première fois la tendance est à la baisse. Ceci est rendu possible grâce au développement du covoiturage.
Après un mois de mars record, le nombre de covoiturages connaît une baisse continue en avril et mai. Phénomène persistant ou simple effet passager ?
Encouragé par les politiques et favorisé par l’augmentation du prix des carburants et la prime gouvernementale de 100 euros, le covoiturage pourrait battre des records cet été. Une tendance identique est observée pour les bus.