On aurait pu croire, au vu des contraintes sanitaires liées à la distanciation sociale, à une désaffection profonde du covoiturage et de l’autopartage d’entreprise suite à la première vague de Covid-19. Or, la reprise aurait montré au contraire un engouement réitéré voire plus fort pour ces solutions de mobilité alternatives.
À partir de septembre, aux heures de pointe, une voie de l'A48 à l'entrée de Grenoble sera réservée aux covoitureurs et aux véhicules à faibles émissions.
Éviter les transports en commun pour ne pas s’exposer au virus sans pour autant monopoliser une voiture par personne : les services d’auto-partage et le covoiturage permettent un compromis rationnel, notamment en milieu urbain. Les taxis et VTC permettent aussi d’effectuer certains trajets en limitant le risque. Mais pour en profiter en toute sécurité, le respect de certaines règles s’impose.
Le service de covoiturage avait été mis en sommeil durant la crise sanitaire, mais reprendra ses activités à compter du 2 juin. Il impose toutefois une forme de distanciation physique à ses usagers.
Après des semaines noires dues à la crise sanitaire, et contre toute attente, la pratique du covoiturage semble déjà reprendre du poil de la bête pour les trajets domicile-travail. Avec toutefois la nécessité de composer avec des contraintes nouvelles.
Avec la fin (provisoire ?) du confinement qui se profile va se poser la question des nouveaux modes de transports qu’adoptera la population. Or, des solutions hier présentées comme prometteuses, à l’image du covoiturage ou de l’autopartage, sont aujourd’hui très affaiblies par la crise sanitaire.
Avec les mesures de confinement, votre auto reste sagement au garage. Vous êtes en manque de bitume et vous n'avez qu'une hâte, prendre le volant pour une grande balade. Mais êtes-vous vraiment pressé de croiser à nouveau ces usagers de la route qui peuvent vous agacer ? Un classement à prendre bien sûr avec légèreté.
BlaBlaCar fait le bilan des grèves : ses services ont été très utilisés pendant les perturbations dans les transports en commun, et le sont toujours alors que la circulation des trains et métros est quasiment revenue à la normale.
Le covoiturage ne peut pas encore être qualifié de « briseur de grèves », mais il apparaît que cette solution a gagné de nombreux adeptes ces dernières semaines. Reste à savoir si cet essor sera appelé à durer
Grève du 5 décembre : quels moyens de transport alternatifs ?
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Le mouvement de grève du 5 décembre sera très suivi dans le milieu des transports en commun. Heureusement, des solutions de repli existent. Mais elles sont déjà prises d'assaut. Organisez-vous vite !