Chez Uber ça semble un peu l’enfer côté ambiance de travail. Et le mauvais exemple vient de tout en haut. Lee travers du patron Travis Kalanick lui ont coûté son poste, mais celui qui trouverait le harcèlement, le sexisme, la discrimination et les intimidations comme des choses normales dans la marche d’une entreprise était resté membre du comité de direction avec un large droit de vote au sein de l'entreprise. Un statut enviable qui est à présent remis en cause à son tour.
La course à la voiture autonome s’accélère avec cette nouvelle opportunité que l’enseigne américain Lyft offre à des partenaires potentiels convaincus par cette cause. Le nom est spécialisé dans la seule location de voitures avec chauffeur, mais on sait depuis Uber que cette raison sociale ouvre bien d’autres perspectives. Une vocation multiple qui est un alibi de choix pour s’affirmer sur les marchés financiers. Une synergie qui devrait s’affirmer à l’occasion de cette plateforme mise en place pour favoriser les projets dans la conduite autonome.
Lorsque la redoutable National Highway Traffic Safety Administration, qui s’occupe de la sécurité routière aux États-Unis, annonce une campagne de rappels concernant des véhicules, il est de coutume que le constructeur visé obtempère sans délai. Cela limite les dégâts, garde la réputation intacte et ça évite de froisser des gens particulièrement influents au pouvoir de nuisance avéré. Mais cette fois, la marque automobile s’est rebiffée. Elle s’appelle Ford et elle va présenter un recours contre une décision lui imposant de refaire passer 2,5 millions de ses modèles dans les concessions.
Les journées de Volkswagen sont faites de haut et de bas. Côté marché et ventes, le groupe aux douze marques s’affirment comme solide mais si l’on regarde ses frais de justice, on est d’un coup d’un seul moins optimiste pour le constructeur. Le « dieselgate » lui pollue la vie depuis 2015, année où les autorités américaines ont découvert qu’on tentait de les enfumer. Depuis, il faut bourse déliée.
C’est un rappel de grande ampleur que le constructeur Honda se voit contraint de faire Aux États-Unis. 1,2 million de ses voitures va devoir en effet rejoindre les concessions. La faute à un problème de batterie qui pourrait carrément embraser le véhicule dans certaines circonstances.
Vous avez aimé la crise des « subprimes immobiliers » en 2008 ? Celle-là même qui a fait plonger la totalité du secteur financier qui a été épongée avec l’argent public. C’est-à-dire le nôtre. Alors vous allez adorer celle qui se prépare, avec l’automobile cette fois. Elle partira, là aussi, des États-Unis et montrera que rien n’a été appris depuis. Les premiers craquements se font sentir avec un marché américain orienté à la baisse. Le signe avant-coureur de la grande tempête qui s’approche.
Le groupe Daimler suivait jusque-là sa bonne étoile dans une tempête « dieselgate » initiée par Volkswagen et qui frappe l’ensemble du monde automobile. Mais celui qui a Mercedes Benz dans son giron risque de brûler son auréole si l’on en croit ces dernières révélations qui insistent sur les suspicions qui portent des moteurs diesels qui auraient été truqués.
C’est une histoire qui n’en finit pas et elle concerne une enseigne Takata qui passe de vie à trépas. L’enseigne japonaise et grande spécialiste des airbags s’est progressivement dégonflée après que le scandale des malfaçons de ses produits lui a éclaté à la figure. Pas moins de dix-sept constructeurs ont été impactés entraînant des campagnes de rappels de par le monde d’une ampleur inédite. Et qui continuent.
Voilà qui ne devrait faire voir rouge un locataire de la Maison Blanche qui avait promis aux Américains une relocalisation de la production automobile. Dans un premier temps, la détermination et le discours martial du fraîchement élu à la présidence américaine Donal Trump avaient semblé faire son effet, certains de ses constructeurs compatriotes renonçant à des projets industriels au Mexique. Parmi eux, Ford. Mais depuis, il semble que les froides réalités économiques aient repris le dessus sur les discours patriotes enflammés. Ainsi, le même ovale bleu annonce qu’il produira sa prochaine Focus… En Chine !
Il conduisait son entreprise, mais le voilà contraint de la covoiturer. C’est l’ironie du sort du patron d’Uber, de celui qui a bouleversé les codes du transport de la personne à travers le monde depuis son apparition en 2009. Travis Kalanick était le patron de la sulfureuse enseigne mondialement connue Uber. Justement, pour les actionnaires, l’individu sentait un peu trop le soufre. Il a donc été débarqué.