À en croire l'ONG belge Transport et Environnement, les constructeurs automobiles ne manqueraient pas d’air. Ainsi, après l’avoir pollué avec leurs moteurs diesels truqués, ils nous donneraient de fausses informations sur la pression de nos pneumatiques. Encore une fois, c’est une Europe gonflée de bonnes intentions mais à plat en termes d’application de ses règlements qui crève l’écran.
Le 18 septembre 2015, le scandale Volkswagen éclatait aux Etats-Unis, générant une onde de choc qui allait se propager au monde entier. Un an après, Caradisiac s’intéresse aux conséquences de l’affaire pour les automobilistes français. Notre sondage exclusif Harris Interactive montre notamment que le scandale incite aujourd’hui 36 % d'entre eux à se détourner des motorisations diesels. Une tendance qui ne manquera pas d'inquiéter les constructeurs tricolores, spécialistes de cette technologie.
Outre leur constructeur et/ou pays d’origine, les Renault Clio, Zoé, Captur et Citroën C4 Picasso ont un point commun : elles sont n°1 des ventes en Europe dans leur catégories respectives. Et d’autres modèles tricolores s’exportent eux aussi très bien, merci pour eux. Par contre, les affaires se compliquent dans les segments plus haut de gamme.
Les accidents de la route sont la première cause de décès chez les 18/24 ans et ceux-ci augmentent en flèche lors de la période estivale. Une étude menée à l'échelle européenne par Ford montre que le sentiment de liberté en été accentue les risques.
Sur le fait de prendre date pour apparaître comme un acteur incontournable lorsque l’avènement de la voiture autonome aura lieu, il y a ceux qui avancent dans la lumière et d’autres qui travaillent dans l’ombre. Apple par exemple a tous les regards sur lui. Pendant ce temps, Samsung place ses pions.
L'association des constructeurs automobiles européens publie chaque année un vade-mecum regroupant les principaux indicateurs industriels et du commerciaux. La dernière édition confirme que le secteur se porte globalement assez bien, et que la France n'est pas le pays le moins dynamique.
Le 20 juillet dernier nous vous parlions d’une amende record que la Commission européenne a infligée à un ensemble de constructeurs de poids lourds pour une entente illicite. Une affaire baptisée « cartel des camions ». On apprend aujourd’hui que pour trouver le pot aux roses, ladite commission avait un indic de choix : Volkswagen. Qui, du coup, a bénéficié d’une fleur.
Vous êtes toujours passionnés par le « Dieselgate » et vous attendez la suite d’une affaire en Allemagne sur une entente présumée entre les constructeurs automobiles allemands sur le prix de l‘acier ? Voici de quoi agrémenter encore votre intérêt avec un cartel des camions qui rassemble quelques poids lourds du secteur. Une collusion dénoncée par l’Europe qui, en infligeant de belles amendes, a décidé de ne pas rester à la remorque.
Entre Volkswagen et les Etats-Unis, on s’est mis d’accord sur une première somme globale de 15 milliards de dollars pour indemniser les propriétaires de véhicules de la marque désignés par le « dieselgate ». Ces voitures sont aussi vendues en Europe, mais l’automobiliste du vieux continent qui roule avec un diesel sciemment truqué par le constructeur allemand n’aura droit à rien si ce n’est un passage par la concession pour un rappel et une poignée de mains. Une différence de traitement qui fait tousser et pas à cause des émissions polluantes.
Le verdict est tombé ce matin : le Royaume-Uni quitte l'Union européenne. Avec des perspectives plutôt sombres pour de nombreux constructeurs automobiles.