Heureux sont les ignorants dit-on et dans le cas de l’industrie automobile, on se persuade qu’il en était mieux ainsi avant. Avant quoi ? Le « dieselgate » bien sûr qui a porté un coup à la crédibilité de cet univers jusque-là libre comme l’air. Mais maintenant qu’on les identifie comme des pollueurs, l’atmosphère a changé. Volkswagen a lui seul a ébranlé un édifice que l’on croirait reposer sur du sable. Le spleen gagne des dirigeants qui intéressent la justice. Le patron du groupe Fiat Chrysler a même le moral à zéro.
Le « faites ce que je dis mais pas ce que je fais » est un concept que l’État ne voudrait pas voir décliner à ses administrations dans le domaine de la sécurité routière. Nos agents du fisc, d’une efficacité redoutable pour ce qui est de leur domaine de compétence, ne seront pas ceux à qui on reprochera un arrièré de comportent ou un redressement de la vitesse une fois derrière un volant. Et pour cause : le ministère de l’Économie et des Finances vient très officiellement de s’engager dans une action exemplaire en faveur de la sécurité routière.
L'année 2017 débute de manière contrastée. Si le nombre de morts a augmenté (+ 21 en un an), il y a eu moins d'accidents et de blessés.
Il faut s’en convaincre c’est une ère qui en est à son crépuscule. L’insouciance de demain se fera par une procuration offerte par une technologie qui nous servait au départ mais qui nous asservit petit à petit. Pour humer encore le parfum d’un temps où l’excuse était mal vue parce que l’on s’assumait tandis que la responsabilité individuelle était un concept plus recherché que la faute d’un autre, allez vous plonger dans un Salon Rétromobile cependant paradoxalement roboratif. La nostalgie guette jusqu’aux services publics. Ainsi la gendarmerie nationale.
Gouverner c’est prévoir dit-on. Pour ce qui est des constructeurs automobiles dans la tourmente d’un « Dieselgate » initiée par Volkswagen, cette anticipation a pris la forme de « provisions » sur les comptes au cas où il faudrait faire face à des mauvais jours. Ceux-là peuvent s’annoncer lorsque certains signes avant-coureurs pointent à l’horizon. Par exemple un dossier transmis par une administration compétente à la justice. C’est le cas de Renault en France, qui se trouve par ailleurs sur une liste non exhaustive. Mais le losange est sûr de son fait. Alors pourquoi faire des provisions ?
L'UFC-Que Choisir a constaté des écarts entre les données fournies par le Ministère de l'Intérieur et les informations communiquées par les établissements. Selon l'association de consommateurs, les taux sont « déconnectés du réel » dans plus de 60 % des cas.
La Cour des comptes n’est pas là pour nous faire plaisir. Froidement, elle accomplit sa mission qui est de jeter un regard impitoyable sur la gestion des comptes publics. De fait, si on a envie de l’applaudir lorsqu’elle nous ouvre les yeux sur les gabegies du genre d’une écotaxe changée en nouvel impôt pour tous, on sourit moins lorsqu’elle suggère plus de contraventions pour rationaliser le problème du stationnement en France.
Voilà une affaire qui va attirer l’attention des 40 millions d'utilisateurs mensuels actifs d'Uber. Une procédure de divorce que tribunal de grande instance de Grasse dans les Alpes Maritimes va étudier avec la plus grande attention puisque pas moins de 45 millions d'euros de réparation sont demandés à l'entreprise américaine par le plaignant. Un époux infidèle confondu parce qu’il a commandé les services d’Uber en utilisant le téléphone portable de son épouse.
« Un gâchis patrimonial, social et industriel » mais aussi « un échec stratégique et un abandon coûteux », la Cour des comptes n’a pas de mots assez durs pour fustiger l’inconséquence de nos dirigeants dans la gestion du dossier de l'écotaxe poids lourds. Une incompétence totale qui coûtera cher au contribuable français qui devra se charger cette perte de plus d’un milliard d’euros. Le gouvernement Ayrault et sa représentante dans ce dossier Ségolène Royal sont en première ligne dans l’analyse de la Cour.
Comment faire son beurre chez Saint Uber ? La situation crème du secteur des véhicules de transport avec chauffeurs est allée de mal en pis en France où ses servants se sont considérés comme des vaches à lait. Ils ont découvert la globalité de la différence qui existe entre les taxis et eux. Le conflit social est en course et il peut s’avérer assez violent. Où en est-on ? Voici un dernier point de situation.