La vignette Crit’air, ce n’est pas très cher, mais vouloir la payer encore moins en croyant faire une bonne affaire peut laisser un goût très amer. L’autocollant est fait pour lutter contre la pollution de l’air mais certains ont décidé de polluer la toile d’offres de prime abord alléchante, mais qui s’avèrent être ensuite des asphyxies financières. La preuve…
On ne s’en lasse pas. Mais on s’en étonne toujours. Il arrive à certains de partir avec un certain nombre de passagers dans leur véhicule pour une même destination commune et d’arriver avec quelques âmes en moins dans l’habitacle. Un allégement des effectifs constaté une fois le moteur éteint et les portières ouvertes. Une situation d’autant plus surprenante que, souvent, ce type d’oubli concerne des proches. Un jeu des sept familles, égrainé par les événements découverts çà et là. Après la belle-mère ou l’épouse égarées sur les aires d’autoroutes, voici le fils oublié nuitamment sur la départementale…
La route est leur métier et celui-ci a aussi bien changé. Il est revenu sous les feux de l’actualité lorsque nos dirigeants ont causé des travailleurs détachés. Un principe qui va être réformé. Mais pas dans le secteur du transport routier. Une mise à l’écart qui trahit une réelle pénurie de main-d’œuvre. Qui est même qualifiée d’inquiétante par les professionnels.
C’est une réforme qui va nous offrir un territoire national totalement désuni en matière d’amendes liées au stationnement. Le montant de la sanction sera, à partir du 1er janvier 2018, déterminer par les communes. Avec de belles inflations promises dans une ambiance politique dominée par la volonté d’éradiquer une circulation automobile pourtant encore bien utile. Les mêmes élus voient aussi ici l’aubaine de renflouer des caisses rarement remplies. Une fatalité ? Dans certaines communes, on sait raison garder. Ainsi celle de Clermont-l'Hérault.
On lui réduit son champ d’action et dans ce qui lui reste d’espace on lui impose des restrictions de circulation. On veut la bannir des cités, on culpabilise son usage et elle est un sujet de fiscalisation permanent. Vu comme ça, les jours de la voiture sont comptés, d’autant plus que les politiques sont décidés à l’envoyer à la casse. Mais ce n’est que la partie immergée de l’iceberg. En profondeur, l’automobile reste indispensable. Pire, ce qui se passe actuellement va exacerber une fracture sociale.
La circulation des véhicules à Paris est décidément un sujet brûlant. Pèle mêle, on a déjà eu droit à la piétonisation des voies sur berge, aux vignettes écologiques discriminantes, et les carrefours sans feux tricolores vont apparaître tandis que la fin des véhicules à propulsion thermique a déjà été annoncée. Et ce n’est pas fini. L’arrivée des véhicules autonomes, ou l’apparition de nouvelles formes de mobilités partagées, qui vont du covoiturage à l’autopartage, changera encore la donne. Mais il y aura une constante : il faudra payer pour rouler.
C’est peut-être un coup d’arrêt pour une signalisation routière qui date de 1923. Le feu tricolore est à la croisée des chemins et au carrefour de toutes les réflexions. Côté politique, les verts voient rouge lorsqu’ils l’aperçoivent et ils ont décidé de l’éteindre à Paris, dans le cadre d'un projet baptisé "Stratégie piéton" de la Ville. Une mise à pied donc qui sera effective dans un 14e arrondissement de Paris qui testera la circulation sans feux rouges pendant six mois.
Des experts véreux qui remettent en circulation des véhicules accidentés sans en avoir vérifié les réparations, ce n’est pas un fait nouveau mais c’est aussi une situation qui se fait de moins en moins rare. La preuve avec cette nouvelle affaire qui touche encore une région parisienne qui envoie sur les routes de France des tombeaux roulants qu’il faut ensuite retrouver pour les mettre hors circulation. Au grand dam des victimes qui ont du mal à se consoler d’avoir échappé à un pire drame que celui d'un préjudice économique.
Selon un rapport européen, la pollution atmosphérique entraînerait le décès anticipé de plus de 400 000 personnes en Europe chaque année. Les particules sont particulièrement pointées du doigt.
La voiture connectée est à présent bien ancrée dans les gammes des constructeurs et correspond à la forte demande d’une clientèle déjà convertie au rattachement numérique par d’autres objets en sa possession. Une facilité d’accès à des services, une ouverture sur le monde que l’on peut qualifier de progrès mais qui n’est pas sans danger. Notre Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a tenu à le faire savoir en mettant au point un guide du bon usage avec lequel elle espère même prendre date à l’échelle européenne.