Nombre d'entre nous s'inquiètent pour les points de leur permis à l'heure de l'instauration des 80 km/h sur le réseau secondaire. Voici les réponses de Me Caroline Tichit, spécialiste en droit routier.
Au lieu de la limite de trois tonnes et demi imposée par la norme sur ce véhicule, ce conducteur s'est retrouvé arrêté par la gendarmerie de l'Hérault avec un record à la clé : plus de quatre tonnes de surcharge.
C’est une démarche originale qui a uni des hommes de différents horizons qui se sont mobilisés pour une cause qui ne viendrait pas forcément à l’esprit : celle de la Gendarmerie nationale qui est aussi considérée plus sous le prisme de la protection des citoyens dans une conjoncture compliquée plutôt que sous l’aspect trop souvent avancé de la répression routière. Un nouvel envol qui ne pouvait se faire que sur la piste d’un aéroport, en l’occurrence celle de Montpellier.
Paradoxe. Alors que les pouvoirs publics serrent toujours plus la vis aux automobilistes côté vitesse, ils font preuve d'un étonnant laisser-aller avec le phénomène de l'alcool au volant, deuxième cause d'accidents mortels en France. Si l'arsenal répressif est complet, ce sont les lacunes de la politique de prévention qui posent problème.
Dans le Rhône, les gendarmes ont contrôlé ce week-end une voiturette. Il y avait à bord neuf personnes, trois à l'avant et six entassées dans le coffre !
Un détenu reçoit des amendes pour excès de vitesse. Mais ceux-ci sont commis par des gendarmes qui roulent avec son auto saisie.
C’est une vague que la gendarmerie ne veut pas mettre sous le silencieux et qui peut faire du bruit. Dans le département de l’Indre, ces derniers jours, il arrive à de plus en plus de conducteurs de se retrouver sans leur pot catalytique au moment de démarrer leur voiture. Un fait constaté dès le premier coup de clé du fait du raffut engendré par le moteur qui s’ébroue. L’enquête est en cours et l’alerte donnée car, pour le moment, les voleurs excellent dans l’échappement…
La vie d’un automobiliste n’est décidément pas un long fleuve tranquille. Il doit faire plus qu’attention à son allure, il est traqué par un régiment de radars en tout genre et lorsqu’il fait le plein, il décompte au fur et à mesure que les chiffres déroulent, ce qu’il lui reste de budget. Mais même imprégnée de cette intense réflexion, le danger rode. Quelqu’un peut vous aborder en vous demandant son chemin. Un renseignement qui peut vous coûter cher…
Son sort était a priori scellé. Puisque, en plus, il avait reconnu les faits. Qui n’avaient rien d’anodin car, pour y mettre un terme, un déploiement conséquent de forces de police et de gendarmerie avait dû être mis en place. Et pourtant, il s’en est bien sorti devant un tribunal qui a constaté son absence. Mais pas que…
C’est une tendance qui inquiète et on le comprend. Fait de société, signe d’une époque, mais en aucun cas une fatalité, les refus d’obtempérer connaissent une croissance exponentielle. Y compris ceux où le représentant des forces de l’ordre est clairement mis en danger. À la lumière d’un dernier fait dramatique, où un gendarme a dû être amputé d’une jambe après qu’un motocycliste lui a refusé le contrôle, le journal l’Essor fait le point. Un état des lieux qui interpelle.