Bientôt, conduire sans permis pourrait ne plus être un délit... mais une simple infraction. Le projet de loi de Christiane Taubira est sur le point d'être présenté aujourd'hui au Conseil des Ministres.
Pour la Sécurité routière, aucun radar n'est installé pour rapporter de l'argent à l'Etat (+ vidéo)
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La Sécurité routière dément catégoriquement que les radars automatiques puissent être situés hors zones dangereuses, a-t-elle fait savoir dans un communiqué mardi, en réponse à l'enquête d'Auto Plus qui affirme que 52 % des automates n'y sont pas. Comment expliquer qu'il y en ait bien d'installés dans des endroits non accidentogènes ? Comment justifier la présence des radars feux rouges, alors que selon les experts, ils n'amélioreraient pas l'accidentologie ? Toutes les réponses d'Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la Sécurité routière, que Caradisiac a joint par téléphone.
Aujourd’hui, 1er juillet 2015, entre en vigueur toute une série de mesures majoritairement répressives pour les automobilistes : porter une oreillette bluetooth, fumer à bord, se maquiller, manger un sandwich ou écouter de la musique trop fort sera désormais soumis à des amendes.
Les données de la sécurité routière sont souvent mauvaises lorsqu'il s'agit des jeunes, la fameuse tranche des 18-25 ans qui est responsable d'une partie non négligeable des accidents. Il y a bien des raisons à cela, et l'étude réalisée par « le jeune conducteur » le prouve : 81 % des jeunes envoient des SMS au volant et presque un sur deux a déjà conduit en étant alcoolisé.
Les adeptes du téléphone au volant vont devoir vite s'équiper s'ils ne veulent pas courir le risque de se prendre une prune à 135 euros et un retrait de trois points sur leur permis ! Dans moins de quinze jours, attention, l'oreillette sera interdite, et il n'y aura pas de temps d'adaptation : les sanctions débuteront dans la foulée. Caradisiac vous présente ainsi les équipements qui resteront autorisés et ceux qui deviennent illégaux. Quant aux jeunes permis, qu'ils se le disent, boire ou conduire, il faudra vraiment choisir !
La « dépénalisation » du stationnement, qui entrainera la disparition de l'amende unique à 17 € l'an prochain, est une réforme qui va bouleverser les droits des usagers. C'est une toute nouvelle procédure avec une toute nouvelle juridiction qui est appelée à se mettre en place pour gérer les futures contestations. Présentation.
Le gouvernement veut en finir avec un mille feuilles administratif qui serait issu d'une recette bien Française. Cerise du le gâteau, le permis de conduire fait partie d'un plan global qui veut provoquer un choc de simplification qui mettrait au régime sec un système victime de sa boulimie de papiers. Pour que la pâte prenne, il y a même un secrétaire d'Etat qui est au fourneau. Un Thierry Mandon qui présente aujourd'hui une nouvelle série de mesures. Alors, l'avènement d'un permis de conduire dématérialisé pour tous ? Loin s'en faut.
On croyait tout savoir sur la réforme d'un permis de conduire dont l'obtention doit être plus court et moins onéreux. Peut-être que les nouvelles dispositions concernant la formation permettra cette embellie, mais on découvre que ce ne sera pas sans contre-partie. Car le précieux sésame ne sera alors que provisoire et sa précarité deviendra une bien triste réalité si le jeune permis ne passe sous les fourches caudines de nouveaux examens les mois suivants...
Selon le Conseil national de la Sécurité routière (CNSR)*, entre 10 % et 15 % des flashs de radars en France concernent des voitures de société, dont les conducteurs ne seraient pas sanctionnés en totalité. Pour faire court, les amendes (dès le tarif minoré, soit 45 € pour un excès de moins de 20 km/h) seraient réglées, mais sans dénonciation des responsables de ces dépassements, le retrait de point(s) serait évité. Une impunité à laquelle le CNSR a décidé de s'attaquer.
Dans une ambiance générale de circulation des biens et des personnes pour le moins détendue dans l'espace européen, c'est une décision étonnante qui a été rendue par la Cour de justice de l'Union européenne. Car elle se veut plus