Comme on pouvait le craindre, la pandémie de Coronavirus a des conséquences sur l’industrie automobile mais également sur tous les secteurs qui gravitent autour. Dernière illustration en date avec l'annonce par le géant pétrolier de la suppression de 10 000 postes dans le monde.
Conséquence attendue et directe de la chute du prix du baril de brut, l'extraction pétrolière aux Etats-Unis s'est effondrée en deux mois, tombant à des niveaux extrêmement bas. La remontée du prix du baril devrait faire redémarrer certains puits, mais probablement pas tous.
Le prix du litre est aujourd'hui au plus bas, mais voici que le cours du baril commence à remonter, à la faveur du déconfinement progressif et d'économies qui redémarrent.
Depuis le début de l'année, le cours du pétrole a été divisé par trois. Mais ce n'est pas le cas des prix à la pompe, même s'ils ont quand même bien baissé.
Un ex-grand patron de l’auto en cavale, des usines à l’arrêt pendant des semaines, un baril de pétrole à prix négatif, l’Ile-de-France sans bouchons… : nous ne sommes qu’en mai, mais on peut déjà affirmer que 2020 restera comme l’année la plus folle de l’histoire de l’automobile. Voici pourquoi.
La crise sanitaire prend une dimension écologique avec un effondrement de la demande du pétrole, ce qui bénéficie directement à la qualité de l’air que nous respirons. Mais à moyen terme, c’est aussi une mauvaise nouvelle pour la transition énergétique.
Carburants : les prix baissent encore, le pétrole américain à 0 $
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Les cours du pétrole ont de nouveau dévissé en ce début de semaine. Dans les stations, les prix des carburants continuent de baisser.
Confinement : la vente des carburants chute, les cours du pétrole restent au plus bas
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En mars, la consommation des carburants en France a baissé de 25 %. Et sur les derniers jours, la baisse des achats dans les stations est même de 75 à 80 % !
Le bras de fer entre la Russie et l'Arabie Saoudite s'est enfin interrompu à l'occasion de la réunion de l'Opep et de la Russie. Les deux géants ont trouvé un accord pour réduire la production et limiter la casse en ces temps de crise. En toute logique, les prix devraient remonter à la pompe.
Une étude du ministère des affaires économiques finlandais, à l'origine destinée au gouvernement finlandais, explique qu'une crise sur le pétrole est à venir, avec une industrie du brut qui se pose la question de la rentabilité des réserves.