Avec la fin de l’année calendaire vient le temps des bilans. L’exercice 2020, marqué par une incroyable pandémie aux conséquences terribles pour le marché automobile, est aussi celui qui marque le basculement dans l’ère de la mobilité électrique. Passons ensemble les mois qui viennent de s’écouler, pour le pire comme heureusement pour le meilleur.
Le Parlement a définitivement adopté la loi de finances 2021. Elle comprend un malus CO2 qui démarre à 133 g/km dès le 1er janvier 2021. Le malus au poids entrera en vigueur en 2022.
L'exécutif n'accordera pas la vignette Crit'Air 1 aux diesels récents, une décision qui confirme que ce type de motorisation n'a plus d'avenir en France.
Le département de l'Allier remet en place la limitation à 90 km/h, sur l'ensemble du réseau dont il a la charge, dès ce vendredi 11 décembre.
La "révolution pour la sécurité routière" attendra. Autoriser les maires à installer des radars sans l'aval du préfet ne fait pas partie de la proposition de loi relative à la sécurité globale, contrairement à ce que Gérald Darmanin avait annoncé début novembre. Que compte faire le ministre de l'Intérieur ? Il "y travaille au plan législatif", nous indique son cabinet. En clair, on ne sait pas.
Pour permettre aux Français de fêter Noël en famille, le gouvernement devrait lever les restrictions de circulation, du moins en journée. Un couvre-feu dès 19 heures pourrait en effet être mis en place.
Les hausses prévisionnelles, présentées ce vendredi, varient de 0,30 % à 0,65 % pour les réseaux les plus importants. Des hausses attendues pour le 1er février prochain que le Comité des usagers du réseau routier national n'accepte pas pour la première fois.
Le moteur thermique est déjà jeté en pâture en Europe en prévision de la fin de son existence, mais pour Angela Merkel, il ne faudrait pas non plus que l'on vote des normes trop restrictives, trop vite.
La règle des 1 heure/1 km devrait s'assouplir, mais que l'on ne se réjouisse pas trop vite: le déconfinement s'annonce très, très progressif. De toute façon, les Français circulent déjà bien plus qu'au printemps.
On comptera onze zones à faibles émissions l’an prochain, et le dispositif est appelé à s’étendre à toutes les grandes agglomérations d’ici 2025.