Plus les jours passent et plus le durcissement des interdictions de circulation au sein des ZFE paraît difficile à appliquer. Après certains députés, c’est le Sénat qui se préoccupe de ce sujet sensible.
Très attendu par les automobilistes habitant dans les zones à faibles émissions et désirant renouveler leur véhicule, le prêt à taux zéro est encore loin de la phase de décollage. Explication.
Les carburants synthétiques, promus par certains constructeurs haut de gamme avec le soutien de l'Allemagne et de l'Italie, posent un véritable problème politique aux autorités européennes.
La grogne monte. Les ZFE, encouragées et même rendues obligatoires par le gouvernement, cristallisent le mécontentement, partout où elles doivent éclore. Elles sont mal comprises, mal admises, repoussées déjà dans certaines villes. Et si, en plus de cela, elles ne servaient à rien ? Car la qualité de l'air est partout en constante amélioration. Nos voisins les Allemands, eux, passent la marche arrière.
Après Lyon et Montpellier, le sujet des ZFE devient aussi sensible à Marseille où des députés de la France insoumise demandent de les supprimer.
Les nouvelles « clean air zones » sont l’équivalent au Royaume-Uni de nos ZFE françaises. Mais contrairement à ces dernières, elles n’interdisent pas aux véhicules polluants de rentrer dans les centres-villes. Elles imposent juste de payer.
Il faut se rendre à l’évidence : malgré une image en berne et des ventes qui plongent, le diesel restera une valeur sûre du paysage automobile pour de nombreuses années encore, entravant au passage le déploiement des Zones à faibles émissions. Voici pourquoi.
Mis en place depuis le 1er janvier 2022, le malus au poids n’a concerné que près de 30 000 véhicules l’année dernière, principalement les modèles hybrides simples.
L’écologiste Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, veut retarder de 2 ans l’interdiction de circulation des autos Crit’Air 2 dans sa ZFE. Les véhicules diesel auraient ainsi le droit d’y rouler jusqu’en 2028.
Les ventes d'hybrides rechargeables baissent en Europe, et même des constructeurs qui en vendent nous expliquent que cette technologie est moins vertueuse que l'hybride simple.