Lyon va mettre en place dans les années à venir des restrictions de circulation. La préfecture du Rhône s'attaquera dans un premier temps aux utilitaires et camions.
La vignette Crit’air, ce n’est pas très cher, mais vouloir la payer encore moins en croyant faire une bonne affaire peut laisser un goût très amer. L’autocollant est fait pour lutter contre la pollution de l’air mais certains ont décidé de polluer la toile d’offres de prime abord alléchante, mais qui s’avèrent être ensuite des asphyxies financières. La preuve…
La Mairie de Paris et la Préfecture de Police réfléchissent à mettre en place un système de contrôle automatique pour verbaliser les conducteurs qui n'ont pas la vignette Crit'Air ou ne respectent pas les restrictions de circulation. Très peu de PV ont été dressés depuis juillet.
La société s’appelle « The Boring Company » et contrairement à ce qu’elle voudrait nous suggérer, avec elle, on ne s’ennuie pas. Sa raison d’être paraît, de prime abord, loufoque : créer des tunnels anti-bouchons pour décongestionner la circulation des grandes villes, voire même relier les cités entre elles. Une idée originale d’un Elon Musk décidément jamais à cours d’initiative. Entre sa marque automobile Tesla et ses ambitions spatiales le faisant même rêver d’une colonisation de la planète mars, l’Américain fait feu de tout bois. Mais c’est du sérieux. La preuve ? Ces tunnels, aux États-Unis, on les creuse !
On lui réduit son champ d’action et dans ce qui lui reste d’espace on lui impose des restrictions de circulation. On veut la bannir des cités, on culpabilise son usage et elle est un sujet de fiscalisation permanent. Vu comme ça, les jours de la voiture sont comptés, d’autant plus que les politiques sont décidés à l’envoyer à la casse. Mais ce n’est que la partie immergée de l’iceberg. En profondeur, l’automobile reste indispensable. Pire, ce qui se passe actuellement va exacerber une fracture sociale.
À Paris, les maires de douze grandes villes se sont engagés à ce qu’une part importante de leurs territoires devienne une zone à zéro émission d'ici une douzaine d'années.
Aujourd'hui entre en vigueur dans la capitale britannique la "T-Charge", une taxe qui vise les voitures les plus polluantes. Elle s'ajoute au péage urbain.
La circulation des véhicules à Paris est décidément un sujet brûlant. Pèle mêle, on a déjà eu droit à la piétonisation des voies sur berge, aux vignettes écologiques discriminantes, et les carrefours sans feux tricolores vont apparaître tandis que la fin des véhicules à propulsion thermique a déjà été annoncée. Et ce n’est pas fini. L’arrivée des véhicules autonomes, ou l’apparition de nouvelles formes de mobilités partagées, qui vont du covoiturage à l’autopartage, changera encore la donne. Mais il y aura une constante : il faudra payer pour rouler.
Selon un rapport européen, la pollution atmosphérique entraînerait le décès anticipé de plus de 400 000 personnes en Europe chaque année. Les particules sont particulièrement pointées du doigt.
L’électrification des gammes des constructeurs automobiles est un sujet on ne peut plus stratégique dans un contexte où les politiques bouleversent le marché par des réglementations mettant à mal la suprématie du moteur thermique. Le cours de l’histoire change. Il n’est plus une marque de voitures qui n’annonce prendre date en présentant des plans assurant une offre électrique conséquente à court terme, à des consommateurs pratiquement déjà convertis. Certes, mais pour aller à la guerre, il faut que l’intendance suive. Ici comme ailleurs. Cette intendance s’appelle dans ce cas batterie lithium ion qui a besoin du Cobalt pour faire son office. C’est le pétrole de demain et les constructeurs cherchent absolument à s’en assurer la fourniture. Ce qui n’est pas si simple…