Depuis quelques années les pics de pollution se multiplient. En hiver, du fait du vent d’Est qui nous ramène les particules du charbon allemand, et en été où la chaleur ambiante fixe littéralement la pollution au-dessus des villes. Résultat : des restrictions de circulation incessantes. Mais qu’en est-il pour les véhicules électriques qui, potentiellement, ne polluent pas ?
Ce chiffre émane des données du dernier bilan d’Airparif pour la région Île-de-France. Même s’il court sur une longue période, de 2005 à 2021, la chute est pour le moins marquée.
Après avoir mesuré 600 000 voitures sur l’année 2021, les résultats sont sans équivoque, nos autos consomment 20 % de plus que les chiffres officiels. Ce résultat n’étonne en rien la Commission européenne.
Les conducteurs seuls à bord de leur voiture sont encore très nombreux, mais pour la première fois la tendance est à la baisse. Ceci est rendu possible grâce au développement du covoiturage.
Selon une nouvelle étude de Transport & Environment, une norme Euro 7 « robuste » permettrait de réduire de 50 % la pollution de dioxyde d’azote et de sauver des milliers de vies en Europe.
L’épisode de pollution atmosphérique dans les principales villes de France continue. La situation devrait s’améliorer à partir de mercredi mais en attendant, des limitations de la vitesse maximales sont obligatoires jusqu'à demain à Marseille, Bordeaux et Lyon ou simplement conseillées à Paris.
S’il y a actuellement un pic de pollution en Ile-de-France, à Lyon et dans l’Ouest, c’est à cause du chauffage au bois dont les particules se combinent avec celles issues de la pollution automobile. Mais alors que l’automobile est souvent montrée du doigt, ce problème du chauffage au bois semble plus tolérable.
La baisse de la pollution automobile pose un problème inattendu pour le réchauffement climatique
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Réduire l’activité automobile permet de baisser la pollution de l’air. Mais de façon antagoniste, cela contribue aussi à augmenter la concentration problématique de méthane comme l’a montré une étude publiée dans la revue Nature.
Et si habiter au cœur de Paris était finalement moins nocif pour la santé que de vivre ailleurs en Île-de-France ? À travers une étude, Airparif affirme que les particules ultrafines sont plus nombreuses à proximité de certains axes routiers franciliens qu’en plein centre de Paris.
En janvier, la mise en place du télétravail obligatoire a entraîné une baisse considérable du trafic automobile. Pourtant, les pouvoirs publics nous alertent ce mardi sur un taux très élevé de particules dans l’air. Qu’en penser ?