Selon une étude récente d'un consortium de scientifiques mondiaux, la baisse des émissions de CO2 sur les quatre premiers mois de l'année fut de plus de 7 %, avec une réduction d'un peu moins de 900 millions de tonnes par rapport à l'année dernière. Dans le détail, cette baisse est surtout due aux transports et à l'industrie.
Certains constructeurs ont adressé une lettre commune à l'Europe pour reporter exceptionnellement le calendrier des objectifs CO2 attribués à chaque constructeur sur le Vieux Continent. Renault et PSA ont, de leur côté, annoncé qu'ils ne demandaient pas de report.
Pic de pollution en Ile-de-France et dans le grand Est le week-end dernier. Et cela malgré un trafic automobile et aérien réduit à presque zéro. Cette fois, il faudra trouver d’autres coupables… Et remettre la rationalité au cœur de l’écologie.
Selon nos informations, les constructeurs se sont mis d'accord pour demander officiellement le report de la mise en place de la réglementation CAFE, qui doit sanctionner à partir de 2021 les mauvais élèves des rejets de CO2.
Ce n'est qu'une confirmation définitive de la volonté de Donald Trump de faire marche arrière sur le CO2 : l'administration du président américain a acté l'assouplissement des normes CO2 et des efforts demandés aux constructeurs et aux Etats.
Et si on avait enterré un peu trop vite le diesel ? Et si nous prenions quelques minutes pour prêter attention à une technologie de pointe, performante et à l’intérêt écologique indéniable ?
Les constructeurs vont-ils pouvoir tenir leur objectif personnel de CO2 en 2020 avec une année tronquée pour cause de coronavirus ? Devant la crainte de ne pouvoir les atteindre, certains constructeurs pourraient négocier avec l'Europe une réévaluation des chiffres à atteindre cette année.
En 2019, la France est un des rares pays en Europe à avoir vu son taux de CO2 moyen des véhicules neufs baisser. Nous sommes juste derrière les Pays-Bas en matière d'émissions de CO2. L'Allemagne, la Pologne et surtout la Suisse sont les pires élèves.
Le système du bonus/malus en France n'a pas été pensé au départ pour générer des recettes. Pourtant, avec une fiscalité toujours plus lourdes, les excédents budgétaires croissent au fil des ans, au point de devenir une vraie source de recettes pour l'Etat. Pour l'expert Nicolas Meilhan, il faudrait désormais penser à revoir la façon dont on se sert de l'argent du malus.
La fiscalité belge a changé, avec l'adoption d'un amendement qui exclut les hybrides du système de défiscalisation lorsque les batteries sont trop petites. Une manière de faire la chasse aux "fausses hybrides" qui ont été conçues en partie pour échapper aux gros malus sans trop d'efforts.