La conversion à la voiture électrique s’accélère chaque jour d’avantage. Mais pour quelle efficacité environnementale et avec quels dégâts sociaux ? Une ONG et un syndicat viennent de se pencher sur la question et il semble urgent d’infléchir le cap.
ElectriCity rassemble les usines de Renault situées dans les Hauts-de-France. Renault vise 400 000 véhicules produits par an dès 2025 et prévoit d'embaucher 700 personnes en CDI.
Une entreprise chinoise va implanter une nouvelle usine de batteries à Douai, pour fournir en direct Renault.
Carlos Tavares annonce qu'un nouveau bloc essence sera assemblé à Douvrin, une usine qui était selon les syndicats menacée de délocalisation.
Le nombre de voitures assemblées en 2020 a reculé de 16 %. C'est même - 21 % en Europe.
D'ici 2025, les effectifs de l'usine Bosch à Rodez, spécialisée dans le moteur diesel, vont passer de 1 250 à 500 personnes !
La coentreprise créée par Stellantis et Total commencera à assembler des batteries dans le Pas-de-Calais fin 2023. Le site pourrait générer de 1 400 à 2 000 emplois.
Le ministère en charge de l'industrie reconnaît que la pénurie de semi-conducteurs va durer plusieurs mois. Votre nouvelle voiture arrivera peut-être avec du retard.
En 2024, Flins ne produira plus de voitures. L'usine va être transformée autour de l'économie circulaire, avec notamment du rétrofit, du reconditionnement de véhicules d'occasion et la gestion de pièces de réemploi.
Pour l'instant, les usines françaises tournent normalement. Mais une baisse de la production est envisagée d'ici une semaine ou deux si les concessions n'ouvrent pas à nouveau leurs portes. Premiers à en faire les frais : les intérimaires.