Toute l'actualité Fabio Quartararo

À trois Grand Prix de la fin de cette saison de MotoGP, il ne reste plus que les accessits à distribuer. En effet, sur le tracé du Motegi, Marc Marquez a joué sa balle de match de superbe manière pour rafler la victoire et le titre. C’est sa cinquième couronne dans la catégorie reine et la troisième fois de sa carrière qu’il touche à la félicité au terme d’un Grand Prix du Japon. Tout s’est joué à deux tours du but. Mais en Moto2, une Marseillaise a retenti que tout ne soit remis en cause au parc fermé…

Fabio Quartararo a débarqué dans le monde des Grands Prix à l’âge de 15 ans avec au-dessus de la tête la réputation d’être le futur Marc Marquez. Une pression trop lourde pour le Français qui n’a pas connu l’éclosion espérée en 2015 et 2016, sans compter le fait qu’il a subi les affres de la blessure. Mais soutenu par un manager opiniâtre et après un bon travail sur lui-même, le Niçois est revenu sur le devant de la scène, jusqu’à s’assurer un avenir en MotoGP sur une Yamaha satellite. Un retour en grâce qui démontre que le sport moto est avant tout un sport mental…

C’était devenu un secret de Polichinelle, mais tant que l’annonce officielle n‘est pas faite, il y a toujours un doute. Celui-ci a été levé, vendredi à Silverstone, site qui reçoit ce week-end le Grand Prix de Grande Bretagne de MotoGP. Une discipline qui verra deux Français sur sa grille de départ en 2019 puisque, aux côtés de Johann Zarco, il y aura un certain Fabio Quartararo.

Garder un secret, en MotoGP, ce n’est pas simple. Mais celui d’un team Yamaha Petronas inédit qui prendra la relève de l’écurie Tech3 en tant que structure satellite de la marque d’Iwata a été sans doute celui qui a été le plus éventé. Même le patron du blason au diapason sur le terrain, Lin Jarvis, a mis les pieds dans le plat en annonçant les pilotes. Pourtant, les acteurs feront une annonce à Silverstone, vendredi, à 18h00. Et voilà ce qui va être dit…

C’est une indiscrétion qui a fait du bruit en marge du Grand Prix d’Autriche de MotoGP. Lin Jarvis, directeur sportif de Yamaha en Grand Prix, donnait dans une interview son avis sur la future équipe satellite Petronas qui succédera à Tech3. Et, volontairement ou non, il a lâché le nom de ses pilotes. Avec une très bonne nouvelle côté Français en général et Quartararo en particulier !

Il aura fallu attendre sept Grands Prix cette année pour entendre une Marseillaise saluant un podium. Mais le Français vainqueur n’est pas celui auquel on pensait au départ. Le parcours probant d’un Johann Zarco avait en effet masqué les progrès du compatriote Fabio Quartararo qui a concrétisé avec autorité dans la course catalane de Moto2. Face aux KTM et autres Kalex, il a imposé sa Speed Up, relançant une carrière au point mort depuis 2015.

Ce week-end, la France rugira de plaisir au son des missiles MotoGP qui prendront possession du tracé Bugatti au Mans. Un rendez-vous à ne pas manquer et d’autant moins qu’il y aura un tricolore en lice pour le podium voire plus si affinités. Johann Zarco est ainsi attendu au tournant et le pilote Tech3 n’est pas le dernier à vouloir très bien faire sur ses terres. Il ne sera cependant pas le seul compatriote à encourager. Fabio Quartararo jouera ainsi aussi sa carte en Moto2.

 C'est un nouveau nom, et quel nom, qui vient de s'inscrire à la liste déjà longue des pilotes invités à la dixième édition de la Sunday Ride Classic. En effet, il sera à peine revenu du premier grand prix de la saison qui, pour rappel aux distraits, se tient ce week-end au Qatar, que Fabio Quartararo prendra la direction du circuit du Castellet...

Depuis qu’il est arrivé en Grand Prix, il est le Français que l’on attend. Mais force est de constater qu’il nous fait patienter. Son passage en Moto3 n’aura pas été aussi probant qu’espéré, mais il a réussi à grimper en Moto2 cette saison. En 2018, il poursuivra dans la catégorie mais avec une autre moto et dans une nouvelle écurie. Fabio Quartararo est celui-là et il livre sur le site motogp.com son bilan et ses perspectives.

Fabio Quartararo se lance cette saison en Moto2 après deux années passées en Moto3 en demi-teinte. Malgré ces relatives déceptions, la côte du Français est restée élevée au point qu'il a été engagé par Sito Pons patron du team éponyme.