Dani Pedrosa peut nourrir quelques regrets au sortir de cette bataille d'Angleterre, où il avait les moyens de combler son retard sur Valentino Rossi au championnat. Pourtant, au final, c'est bien lui qui a creusé encore un peu plus son déficit, en sortant battu d'une joute directe avec son rival.
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C'est un week end de rêve qu'a connu Casey Stoner lors du Grand Prix de Grande Bretagne qui s'est déroulé sur le tracé de Donington. A chaque sortie sur la piste avec sa GP8 revisitée, il a collé au moins la demi seconde à ses adversaires, que la piste soit détrempée ou baignée par le soleil.
Il n'a rien pu faire contre Stoner, mais il est des seconde place qui valent des victoires. Celle que Valentino Rossi a conquise à Donington, à l'occasion de son 200ème Grand Prix, est de celle là puisqu'il a su tenir en respect son actuel dauphin au championnat, Dani Pedrosa qui pensait bien réduire encore un peu plus l'écart de sept points qui le sépare de la place de leader.
Quatorzième au départ après une qualification difficile sur une piste détrempée, c'est à une douzième position que Randy De Puniet rejoignait l'arrivée d'un Grand Prix disputé sur un tracé sec. A croire que les jours se suivent et se ressemblent pour le Français, sans que les conditions n'y changent rien: « Ça a été une course difficile pour moi.
Vingt et unième chrono après une qualification du Vendredi perturbée par des problèmes de boite résolus à seulement six minutes de la fin de la séance, un exercice du samedi arrosé ne permettant pas d'améliorer son sort, c'est à la vingtième place du fait du forfait d'Espargaro que s'élançait finalement Mike Di Meglio pour un Grand Prix de Grande Bretagne de tous les dangers.
Mika Kallio doit en rire encore. Parti quatorzième sur la grille au sortir d'un Grand Prix de Catalogne où il avait dû abandonner, beaucoup pensaient que cette étape anglaise du championnat 250 allait être définitivement le passage de témoin dans la course au titre au profit d'un Simoncelli qui a le vent en poupe avec son Aprilia de l'an passé baptisée Gilera.
Rien à dire ni, d'ailleurs, pas grand chose à faire, pour arrêter la chevauchée fantastique d'un Stoner qui a enfilé les meilleurs chronos comme d'autres les perles depuis qu'il a mis les roues de sa Ducati transfigurée sur ce tracé de Donington.
Les Britanniques croient beaucoup en un Bradley Smith qu'ils auraient bien vu jouer le podium pour leur Grand Prix national. Mais Mister Smith n'a pas su hausser le ton chez lui, au contraire d'un de ses jeunes compatriotes de quinze ans qui ne compte que huit épreuves du mondial à son actif, Scott Redding.
Le soleil est revenu sur un tracé de Donington balayé par un fort vent. Mais ce nouvel élément n'a pas pour autant freiné les ardeurs d'un Casey Stoner toujours aussi rayonnant et qui cherche encore qui peut lui faire de l'ombre, tout à l'heure, pour le Grand Prix.
Depuis le début de meeting anglais, qu'il fasse soleil ou qu'il pleuve, Casey Stoner met une demi seconde dans la vue à ses plus proches rivaux pour le titre. Une course à la couronne mondiale dans laquelle il déplore, pratiquement à mi saison, un certain retard, mais que ces performances à Donington ne semblent plus rendre rédhibitoire.