Il y a les discours convenus et les feuilles des temps. Et celle-ci ont révélé après trois jours de test à Sepang que la nouvelle Honda n'y était pas. Il va falloir trouver quelque-chose au sein du HRC pour faire de la RC213V une rivale d'une Yamaha M1 déjà incisive.
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Assommé par le marteau de Lorenzo d'entrée, Valentino Rossi a ensuite relevé la tête en abattant un travail de fond dont il est coutumier. Mettant à l'épreuve une Yamaha version 2015 et l'autre de 2016, il a acquis des données qui l'aideront à se décider.
S'il est un pilote qui peut repartir des trois jours de test accomplis en Malaisie avec un moral d'acier, c'est bien Jorge Lorenzo. Dominateur le premier jour, serein véloce le second, il a donné un nouveau coup de marteau la troisième et dernière journée pour bien assommer le plateau.
Les tests du MotoGP en Malaisie se sont terminés comme ils avaient commencé : sous la domination d'un Jorge Lorenzo impérial. La Majorquin est l'un des rares pilotes à s'être montré extrêmement performant et constant avec les gommes Michelin qu'il affirme lui-même comme un avantage personnel.
La veille il avait dominé ses concurrents de la tête et des épaules au guidon d'une Yamaha qualifiée de facile. En ce second jour des tests du MotoGP à Sepang, Jorge Lorenzo n'a pas pu maintenir sa place en haut de la hiérarchie et il a même chuté. Pour autant, tout va bien.
Danilo Petrucci a dominé la seconde journée des tests du MotoGP à Sepang. Au guidon d'une Ducati qui semble se réjouir de la nouvelle donne technique, il a imprimé son tempo dès le matin, avant que la chute de Loris Baz ne pousse Michelin à retirer ses pneus tendres des équipes pour expertise.
Si le premier jour des tests du MotoGP en Malaisie avait été placé sous le signe d'un Lorenzo martelant déjà le chrono, la seconde journée a été l'occasion de voir des Ducati en verve. A ceci près que ce sont les privées pilotées par Petrucci, meilleur temps et Barberá, troisième, qui ont trusté le haut de la feuille des temps.
La seconde journée des tests du MotoGP à Sepang a été marquée par une lourde chute d'un Loris Baz qui s'est miraculeusement sorti indemne d'une cabriole à 290 km/h. La faute à un pneu arrière qui a éclaté. Michelin expertise la situation et, en attendant les conclusions, a sorti ses gommes tendres, qu'utilisait le Français, des options disponibles pour les pilotes.
Marc Márquez avait pris ses quartiers d'hiver sans avoir été convaincu par sa nouvelle Honda proposée pour la nouvelle donne technique. Il l'a retrouvée après une longue trêve du côté de la Malaisie. Une reprise qui ne l'a pas plus enthousiasmé.
Dans l'absolu, terminer second de la rentrée du MotoGP au guidon d'une moto fondamentalement remaniée, ce n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de mauvaise performance. Mais Valentino Rossi sait qu'il ne peut pas se satisfaire de cette première journée à Sepang.