Cette saison 2015 de Moto GP sera marquée par l'arrivée de deux constructeurs sur la grille de départ. D'une part Aprilia qui a décidé de s'aguerrir directement au contact de la compétition, et, d'autre part, Suzuki, qui sort d'une année de test avant de se lancer dans le grand bain.
C'est d'ores et déjà programmé, Michelin sera, en 2016, le nouveau manufacturier unique du Moto GP, en lieu et place de Bridgestone. Une succession qu'il faut d'autant plus préparer que la firme Française a choisi des 17 pouces plutôt que les 16,5 pouces des Japonais. A l'échelle des Grands Prix, 2016 c'est déjà demain.
Entre Valentino Rossi et le HRC, c'est une relation orageuse qui a conduit le premier a quitté les seconds pour la plus grande joie de Yamaha. Une brouille qui perdure même si elle s'est aplanie avec le temps.
Il va être occupé notre Français Randy De Puniet durant ces prochaines semaines. A présent pilote Suzuki en Superbike, il aura bientôt à oeuvrer sur sa GSX/R. Mais comme pilote d'essai de la marque d'Hamamatsu en Moto GP, il sera sollicité pour la mise au point de la GSXRR.
Sorti en 2013 du Moto 2 avec une couronne mondiale sur la tête et un contrat officiel Yamaha en poche qui l'a placé comme apprenti de choix chez Tech3, Pol Espargaro a terminé sa première saison de Moto GP au sixième rang au classement général. Pas mal, mais à cause d'un Marc Marquez surdoué, on se dit que la prestation a tout juste été convenable.
Ducati promet d'être la surprise d'une campagne 2015 de Moto GP qui commencera au mois de mars prochain au Qatar. Ceci grâce à une GP15 qui n'apparaîtra pourtant qu'à la fin du mois de février, lors des seconds tests d'intersaison de Sepang. Elle manquera donc la rentrée sur le même tracé de Malaisie.
Les Marquez, c'est décidément a vraie famille en or. Du moins dans le monde de la compétition moto. Nous avons le frère Marc qui révise à chaque occasion qu'il a de prendre la piste le livre des records du Moto GP. De quoi se forger une belle notoriété qui commence à progresser au-delà du paddock des Grands Prix, à l'image de celle d'un Valentino Rossi.
Comme ses collègues du Moto GP, Mike Di Meglio ne manque pas une occasion de s'offrir une séance d'entraînement. Un exercice dont le but est le plus souvent de livrer son maximum par des conditions d'adhérence précaires.
Il a traversé les embûches et s'est longtemps contenté d'équipes et de motos de seconde zone. Mais il a toujours fièrement porté le drapeau colombien dans le paddock des Grands Prix, jusqu'à un Moto GP où il commence à se révéler avec une Ducati. Le team Pramac comptera même sur lui comme premier pilote cette année.
La saison 2015 n'a pas encore commencé que l'on parle déjà de celle de 2016 en Moto GP. Il est vrai qu'à cette échéance, beaucoup de choses auront changé. Plus de classe Open, un même règlement pour tous, une électronique standard. Un chapitre électronique qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive.
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