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Il se dit entièrement concentré sur une aventure avec Ducati qu'il aimerait enfin tourner en succès. Mais Valentino Rossi ne peut rester insensible aux fluctuations d'un marché des transferts récemment marqué par l'annonce de la retraite de Casey Stoner et la confirmation de Jorge Lorenzo au sein du team Yamaha.

En lice pour un cinquantième podium de carrière, Jorge Lorenzo arrive aussi à Silverstone avec un tout frais contrat signé avec Yamaha qui le prolonge pour encore deux saisons supplémentaires à l'abri du blason aux trois diapasons.

Le Grand Prix de Grande Bretagne programmé à Silverstone ce week-end risque bien d'être un tournant du présent championnat de Moto GP.

Le nouveau taulier de Borgo Panigale, en l'occurrence Audi, ne manquera pas la semaine sacrée des « Ducatistes », placée sous le sceau du trigramme magique WDW. Le seigneur des anneaux y viendra même avec ses amis de chez VAG, pour aller à la rencontre des nouveaux venus dans une nébuleuse qui n'en est pas à sa première acquisition transalpine puisque Lamborghini est déjà dans les murs.

« Yamaha a fait beaucoup d'efforts pour me garder.  » Voilà les premiers mots d'un Jorge Lorenzo qui, d'un coup d'un seul, vient de descendre d'un cran la fièvre qui agitait le marché des transferts du Moto GP depuis le Grand Prix de France. Une échéance où Casey Stoner avait annoncé qu'il en resterait là une fois cette campagne terminée.

Le HRC a dû avaler la couleuvre glissée par Bridgestone sous la forme d'un type de pneu qui deviendra, dès le prochain Grand Prix de Grande Bretagne, celui de dotation du paddock Moto GP. Ceci en lieu et place d'un autre, déterminé en début de saison, et qui lui convenait parfaitement.

Non, l'affaire Marc Marquez du dernier Grand Prix de Catalogne n'est pas close. Le pilote Espagnol, sanctionné par la direction de course puis, pratiquement aussitôt, réintégrée par la FIM, ne saura, finalement, qu'un peu plus tard, si sa troisième place et les 16 points qui vont avec seront autant de paramètres à intégrer dans l'actif ou le passif d'une course au titre où le tapis vert s'est donc invité.

Pendant quelques heures, nous avons cru à un monde sans influence, sans combinaisons rémunérées, à un univers des Grands Prix où la direction de course impartiale pouvait faire son boulot et sanctionner tout ce qui allait à l'encontre du règlement le plus élémentaire: celui de l'éthique, de la sportivité, du respect.

Vingtième victoire en catégorie reine des Grands Prix, vingt points d'avance au championnat, et, accessoirement un nombre vingt qui est aussi celui d'un de ses partenaires, Jorge Lorenzo a décidément tiré le bon vingt à l'issue d'un Grand Prix de Catalogne au cours duquel ses adversaires ont bu le calice jusqu'à la lie.

Le choix des pneumatiques a été un casse-tête pour les équipes et les pilotes depuis l'entame de ce Grand Prix de Catalogne, et ce dimanche, l'équation ne devrait pas se simplifier avec l'arrivée de l'humidité. On ne peut pas encore parler de pluie, mais les quelques gouttes tombaient ici et là ont été suffisantes pour semer le doute et faire chuter les températures sur la piste.