On l'a peut être oublié, mais le sémillant Carlo Pernat, avant de s'occuper de pilotes, était en charge des affaires sportives des constructeurs qui l'employaient. Cagiva, Gilera mais aussi et surtout Aprilia ont été de ceux-là, avant que San Carlo ne se préoccupe plus particulièrement de Loris Capirossi, Marco Simoncelli et Alex De Angelis.
Le MotoGP fait sa révolution en s'émancipant pour de bon des constructeurs. Par ailleurs, il va élargir son horizon, ce qui qui signifiera une présence à moyen terme moins marquée en Europe. Voilà comment on pourrait résumer la sortie de Carmelo Ezpeleta sur le site Marca.
Le Moto GP a quelque peu toiletté son calendrier 2012 en n'apportant néanmoins que des réponses partielles à certaines de ses zones d'ombre. Ainsi, on commencera finalement les hostilités une semaine plus tôt qu'initialement prévue, le 8 avril dans la nuit qatarie.
Elle s'était attirée les sarcasmes d'un Sito Pons lors de ses débuts dans la catégorie Moto 2 au sein d'un team Aspar qui l'avait choisie contre toute attente pour remplacer un Julian Simon blessé.
Du côté de Bologne qui organise son Motor Show, le boss de Ducati, Gabriele Del Torchio, s'en est allé présenter la 1199 Panigale. Comme il s'agissait de sport, la conversation n'a pu que dévier sur cette triste saison de Moto GP qui vient de s'achever pour les rouges avec un Valentino Rossi en recherche de sensations.
L'enseigne britannique FTR a le vent en poupe dans le paddock des Grands Prix. C'est elle qui a refilé un de ses cadres alu à une équipe Ducati en recherche de repères avec Valentino Rossi lors d'un galop d'essai, et en plus de gonfler ses carnets de commande en Moto 2, elle est sollicitée par tous ceux qui veulent faire du Moto GP en 2012 avec une moto répondant à la réglementation CRT.
Pas de chance pour notre Johann Zarco qui se faisait un plaisir de jouer le rôle du Parrain du côté du Master Karts à Bercy. Entendez par là que ce week-end, il se serait glissé dans la peau de Jean Alesi, en revêtant une combinaison plutôt que son cuir traditionnel pour s'en aller défier la crème du sport-automobile tricolore avec un petit bolide électrique.
Avec l'arrivée des 1 000cc, qui n'a guère enthousiasmé les usines au point que l'une d'entre elles en a profité pour prendre la poudre d'escampette, et celle des CRT à l'état embryonnaire, quelle est à ce jour la physionomie du futur plateau Moto GP ?
La fraicheur du climat économique a tendance à gripper la gestion des circuits qui se retrouvent à piloter à vue, au bord du gouffre abyssal de leurs dettes. Le Sachsenring a tout juste sauvé sa peau, on apprend des Etats-Unis que les travaux ont repris à Austin, du côté de Valence on ne sait pas comment on va gérer l'indispensable rénovation du site et voilà qu'à présent, Jerez de la Frontera revient dans la spirale infernale.
Juste avant Noël, Dainese et AGV vous proposent une causerie au coin du feu de la cheminée d'où descendra nuitamment l'homme à la barbe blanche une fois qu'elle sera éteinte. Et pas avec n'importe qui. Avec Valentino Rossi, ci-devant pilote d'une usine Ducati dont il n'attend qu'un seul et unique cadeau, soit une moto qui lui obéit au doigt et à l'oeil.
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