Le premier Grand Prix de Formule 1 en Inde a eu beau être un succès populaire, il n'en demeure pas moins que l'organisateur n'est pas rentré dans ses frais. Il faut dire qu'après avoir déboursé près de 400 millions de dollars équitablement partagés entre la construction du circuit de Buddh et le versement de la cotisation aux pontes de la catégorie pour avoir droit de cité, il faut en vendre des billets pour faire l'appoint.
L'issue d'un suspense lancé par un Wilco Zeelenberg avide de voir son poulain Jorge Lorenzo rouler avant qu'il n'entre en hibernation ne sera pas synonyme de rebondissement. L'intéressé avait annoncé depuis longtemps qu'il ne serait pas du Grand Prix de Valence, et malgré cette initiative sortie des rangs de Yamaha, l'Espagnol confirme qu'il ne prendra pas le guidon de sa M1 ce week-end pour la der de la saison Moto GP.
Chez Yamaha, on va finir par retirer l'annonce mentionnant la recherche de pigistes pour remplacer ses pilotes officiels pour la der de Valence. Comme par miracle, au fur et à mesure qu'approche l'échéance de la première séance d'essai, ses ouailles reviennent au bercail.
En 1961, Yamaha suivait les traces de Honda et Suzuki sur les routes du « Continental Circus ». Et pour fêter dignement ces cinquante ans d'investissement dans le monde des grands prix, de nombreuses commémorations ont eu lieu cette année. La prochaine investira le Parc Floral du château de Vincennes où le Salon Moto Légende aura pris ses quartiers.
La Ducati tout aluminium, réclamée par un Valentino Rossi qui ne veut plus entendre parler de carbone, fera son apparition dès lundi prochain, lors des tests qui ouvriront la période de l'intersaison. Selon MCN, tant le « Doctor » que le « Kid du Kentucky » pourront rouler sur cette Desmosedici.
Les hommages pour l'italien Marco Simoncelli s'enchainent depuis son tragique accident et les pilotes du Supercross de Bercy ont également une pensée pour Super Sic. En effet de nombreux pilote du paddock ont arboré un autocollant à l'effigie de Simoncelli sur leur plaque numéro.
Valence sera marqué ce week-end par le souvenir de Marco Simoncelli trop tôt disparu au détour d'un virage du tracé de Sepang en Malaisie. Une émotion qui étreindra aussi celui qui tirera sa révérence après vingt deux saisons passés en Grand Prix.
Casey Stoner aurait sans aucun doute voulu étrenner en course son deuxième titre de champion du monde autrement. Mais La Malaisie a tourné en dramaturgie. Valence sera donc, on l'espère, le rendez-vous qui va permettre à l'Australien de franchir le drapeau à damiers déjà auréolé de la couronne suprême.
La première fois qu'il y a eu un Grand Prix en Espagne cette année, il a été marqué par un fait historique dont on se serait bien passé. Celui de menaces de mort formulées à l'encontre de Marco Simoncelli, par certains locaux chauffés à blanc par l'entourage d'un Dani Pedrosa vert de rage d'avoir vu son héros mis à terre par l'Italien lors d'une manoeuvre au cours du Grand Prix de France.
Dès l'entame de sa carrière en compétition moto, il l'a toujours trouvé à ses côtés. Andrea Dovizioso a jouté avec feu Marco Simoncelli dès l'enfance et à Valence, ce week-end, il devra faire sans lui. Un vide que le prochain pilote Tech3 Yamaha ressent au moment de tourner la page de cette campagne 2011 qui sera aussi l'épilogue de dix ans de vie à l'ombre du blason ailé.
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