L'image vient de l'autorité GPOne et elle montre à quel point le paddock est bouleversé depuis la tragédie d'un Grand Prix de Malaisie qui nous a enlevé Marco Simoncelli. Jamais, de mémoire, on n'avait vu Valentino Rossi aussi dévasté par la douleur.
Ces deux là ont eu maille à partir avec le martyr de Sepang, Marco Simoncelli. Ils ont eu des mots durs à l'égard de leur rival à présent tant regretté, mais le drame a mis au rencard les rancoeurs comme pour mieux brocarder leur insignifiante futilité.
Celui qui s'exprime ainsi est Paul Butler, le représentant de l'IRTA, l'association des teams qui, avec le reste des acteurs en coulisse du Moto GP a donné une conférence de presse à l'issue de l'annonce de la terrible tragédie qui s'est déroulée en Malaisie.
C'est un caractère, un feu follet, comme un personnage hors d'un temps à présent par trop aseptisé qui s'est éteint, ce matin, du côté de la Malaisie. Marco Simoncelli, pilote Honda officiel en Moto GP chez Gresini n'est plus.
Suite au terrible accident dont a été victime Marco Simoncelli lors de la course MotoGP du Grand prix de Malaisie à Sepang, le pilote italien est décédé des suites de ses blessures. Dans le courant du 2e tour de course, le pilote italien a perdu le contrôle de sa machine dans une courbe à droite.
Horreur et consternation sur le tracé d'un Grand Prix de Malaisie dont on craint qu'il nous ait enlevé la vie de Marco Simoncelli. Après seulement deux tours et tout à sa bataille pour la quatrième place avec Alvaro Bautista, le pilote Gresini a perdu le contrôle de sa Honda.
Voilà qui ne va pas nous éclaircir sur l'ambiance qui règne actuellement au sein de l'équipe officielle Ducati en Moto GP. Alors que les rouges se débattent en Malaisie avec Valentino Rossi, voilà que l'on apprend du Mugello que le champion du monde Superbike 2011 qui a renouvelé in extremis son aventure avec la 1198 pour une année 2012 qui semblait devoir se conjuguer sous le auvent BMW a testé la GP12.
La guigne semble avoir élu domicile chez Yamaha en cette fin de saison de Moto GP. Malheur aux vaincus dit l'adage et force est de constater que depuis que Jorge Lorenzo a dû rendre les armes, après une chute lors de la séance de réchauffement à Phillip Island, la foudre a souvent tendance à frapper le box d'Iwata.
Jamais depuis 1997 le HRC n'avait mis ses trois motos sur la première ligne d'un Grand Prix. Une gageure en ces temps modernes qui n'en acceptent plus que trois sur la première rangée et un doux rêve caressé dès le début de l'année par les responsables du blason ailé.
L'étape de Sepang n'est pas un rendez-vous comme un autre pour une équipe Ducati qui doit se languir de sortir de cette année 2011 cauchemardesque. La Malaisie, c'est en effet d'abord la dernière victoire en Grand Prix d'un Valentino Rossi revenu depuis comme parmi le commun des mortels sur la piste, tandis qu'elle est aussi le lieu où le couple transalpin a connu ses premiers timides ébats chronométriques.
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