Jorge Lorenzo est l'homme de cette saison Moto GP. Collectionnant podiums et victoires, il s'apprête, cette fois, à conquérir définitivement l'Amérique. Vainqueur de la dernière édition du Grand Prix des Etats-Unis à Indianapolis, et après avoir déjà annexé quelques semaines plutôt le territoire de Laguna Seca, le Conquistador de Yamaha est prêt à faire le grand chelem d'Outre Atlantique, dès ce week-end, en revenant sur le Brickyards.
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La saison passée, Valentino Rossi y avait connu la même mésaventure que Dani Pedrosa, si bien qu'il compte tout autant que ce dernier effacer son ardoise cette année, sur un tracé d'Indianapolis qui recevra, ce week-end, le Grand Prix des Etats-Unis.
Pour une jambe cassée, Randy De Puniet a démontré qu'en un peu plus d'une vingtaine de jours, on pouvait s'en remettre et remonter sur une Moto GP. A présent, grâce à Hiroshi Aoyama, on sait que le tarif pour une vertèbre, blessure plus délicate s'il en est, il faut rendre quelques neuf semaines avant de revenir aux affaires.
L'an dernier, sur le tracé d'Indianapolis, il menait avec autorité les débats jusqu'à une petite bévue en début de course qui lui avait fait mettre un genou à terre, au sens propre comme au figuré.
Et si Jorge Lorenzo remportait le titre mondial Moto GP mis en jeu cette saison quatre Grands Prix avant la fin des hostilités ? Avec actuellement soixante dix sept points d'avance sur son plus proche poursuivant, sept victoire et trois places de second en dix courses, la perspective n'est pas impossible si le pilote Yamaha poursuit à ce rythme effréné sa campagne parmi l'élite.
Un rendez-vous à la maison est toujours l'occasion d'une célébration. Nicky Hayden ne loupera donc pas l'opportunité sur un tracé d'Indianapolis finalement pas si éloigné de son Kentucky natal.
A Indianapolis, il va passer son Grand Oral de team manager en Grand Prix, un rôle dont il a toujours rêvé et qu'il a bien pensé accomplir avec sa marque fétiche Suzuki aux côtés d'un certain Ben Spies, depuis parti chez Yamaha.
Le motocross est décidément un sport exigeant qui ne fait pas beaucoup de concessions. Les pilotes du Moto GP et, généralement, ceux du paddock de la Dorna, en raffolent au point d'y jouer leur saison en une récréation, se cherchant des crosses sur les bosses.
Commencer une aventure Moto GP au sein d'une équipe qui, elle-même, y débute, le tout avec le statut de client Ducati, n'était pas sans comporter quelques risques pour un Hector Barbera que l'on ne voyait pas à pareille fête.
Si certaines icônes sensibilisent leurs contemporains de 7 à 77 ans, Valentino Rossi fait quant à lui bien mieux puisqu'il fascine toujours, une fois le cap du siècle d'existence consommé. La preuve avec cette Dame Hilda Wright, ci-devant 102 ans bien sonnés.