Nette et sans bavure. Telle aura été la course d'un Dani Pedrosa en Catalogne, où il aura remporté son deuxième succès de l'année, qui est aussi sa seconde réalisation de la saison à domicile, après sa concrétisation un peu plus tôt au calendrier à Jerez.
Préoccupé à l'issue d'une qualification décrite par lui même comme « mauvaise » Valentino Rossi annonçait hier une course difficile avec peut être quelques points à la clé. Sauf à ce que son équipe trouve la solution à ses problèmes d'entrée dans les virages.
Jorge Lorenzo récupère dans le calme d'une chambre d'hôpital de sa commotion cérébrale reçue après sa chute lors du premier jour des essais d'un Grand Prix de Catalogne qu'il s'est vu de fait contraint d'abandonner.
Si Marco Simoncelli n'a encouru aucune sanction particulière au lendemain d'une première victoire en catégorie quart de litre obtenue à domicile dans des conditions controversées, il a néanmoins été quelque peu tancé par ses pairs une fois les essais du Grand Prix de Catalogne terminé.
Casey Stoner a eu le plaisir de renouer avec une position de pointe qu'il n'avait plus côtoyé depuis le mois de septembre de l'an passé, lors du rendez vous de San Marin de sa saison triomphale. Et cette satisfaction s'est enrichie de celle d'être celui des partenaires Bridgestone à mettre fin à une domination de Michelin dans l'exercice depuis déjà six courses.
Au sortir de trois victoires consécutives, on s'attendait de nouveau à voir le pur sang d'Iwata poursuivre sa chevauchée fantastique en terre catalane. Mais il a semble-t-il refusé l'obstacle de Montmélo, faisant du même coup tomber les espoirs de son cavalier à l'eau.
En proie à des soucis de mise au point depuis le Mugello, soucis qui s'étaient répétés dès son arrivée sur le tracé catalan de Montmélo, Randy De Puniet voyait comme par enchantement tous les nuages noirs se dissiper à l'entame de la qualification.
Les constructeurs se sont réunis et ils ont décidé. Ce sera le quatre cylindres quatre temps cubant dans les 600cc qui sera la suite de l'actuel GP250 deux temps. Et non le twin 500cc quatre temps comme l'espéraient les blasons européens, Aprilia en tête.
Première pole position de l'année pour un Stoner et une Ducati retrouvés, qui ont fait la nique à un superbe escadron Michelin que son chef Pedrosa, malgré une chute en début d'exercice, pensait bien avoir mené à la conquête des premières lignes.
Casey Stoner a profité de cette dernière séance libre avant le grand saut dans la qualification pour retrouver le haut d'une feuille des temps. De quoi se forger un moral d'acier pour partir au combat après les difficultés d'adhérence rencontrées la veille.
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