C'était dans les tuyaux depuis un certain temps et c'est devenu une annonce officielle. Parce que les forces de l'ordre ont autre chose à faire par ces temps troublés, l'Etat a décidé de les décharger de leur mission de contrôle de la vitesse.
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Il est des usagers de la route que d'aucuns considéreraient comme joueurs et d'autres des dangers ambulants à extraire de la circulation. Deux camps qui s'accorderont sur le fait qu'à force d'insister outrageusement devant le même radar, on finit tout de même par se faire attraper.
On n'arrête pas le progrès et apparemment, surtout en matière de radar. Pour cette arme fatale de la Sécurité routière qui traque la vitesse, l'évolution est rapide. Et sans limitation. A tel point que pour lui l'avenir appartient au passé. Prenez l'exemple de Yerres aujourd'hui.
le 27 janvier dernier, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, annonçait le déploiement de radars et zones de contrôles leurres. Ils auront pour but de lutter contre la vitesse sur les routes pour un coût moindre. Et les premières mises en place ont commencé hier, lundi 8 février, dans le département du Pas-de-Calais.
Après l'Italie, c'est au tour du Grand-Duché du Luxembourg de se mettre en conformité avec la directive européenne 2015/413 qui met en place les échanges transfrontaliers des informations concernant les infractions routières avec la France.
C'est la belle initiative de ce début d'année. Un vœu qui, malgré la période propice à leur propagation, risque d'être pieux. Mais le fait est là. Un sénateur pique une grosse colère contre une répression routière qu'il compare lui-même à de la fiscalité indirecte.
La nouvelle arrivera probablement comme un soulagement pour les frontaliers qui partagent la route avec les Italiens, qui ne sont pas toujours des exemples de bonne conduite. Comme pas mal de voisins européens, l'impunité en cas d'infraction fait encore légion et il n'est pas rare de voir un véhicule immatriculé à l'étranger passer comme une trombe devant les radars automatiques par exemple.
L'utilisation des drones avait été évoquée lors de la sortie de la réunion du comité interministériel de sécurité routière (CISR) par Manuel Valls le 2 octobre dernier. Cette décision se noyait au milieu des 22 autres mesures de répression et de prévention.
Dans le même cadre de la simplification administrative, il est désormais possible de contester une contravention par le biais d'internet. Mais attention, il ne s'agit que pour le cas des infractions relevées par les radars automatiques.
« Votre voiture a été flashée, vous avez un doute, et vous souhaiteriez consulter la photo. En théorie, à partir de ce samedi 7 novembre 2015, vous êtes en droit de pouvoir faire votre demande par mail et l'administration doit être en mesure de pouvoir vous répondre de manière dématérialisée… Et en pratique, qu'en est-il ?