Vente de Ferrari 250 GTO : le collectionneur Bardinon va devoir restituer 52 millions d'euros
L'auto avait trouvé preneur pour 36 millions d'euros. Problème : le frère et la soeur de Patrick Bardinon, le collectionneur qui a vendu la Ferrari 250 GTO, réclament leur dû. L'intéressé va donc devoir rendre les 36 millions d'euros qu'il a récoltés, pour que la somme soit divisée. Et il faut ajouter à cette somme des intérêts importants.
C'est un procès familial sur fond automobile. Vous vous souvenez peut-être du nom "Bardinon", du nom de la fameuse collection d'auto à vendre à un précédent Rétromobile. Aujourd'hui, la famille originaire de la Creuse refait l'actualité, mais du côté judiciaire. Le frère et la soeur de Patrick Bardinon, le passionné automobile de la famille, le poursuivent en procès dans le cadre de la vente d'une Ferrari 250 GTO en 2014 à un privé Taïwanais.
Le frère et la soeur estiment que la rarissime Ferrari, qui est une des autos les plus chères de l'histoire, fait "partie de l'héritage commun". Elle appartenait en effet au père, mais Patrick Bardinon a affirmé que celui-ci lui "avait donné après un accident en 1978".
Le premier jugement avait été en sa faveur en mars dernier, le tribunal ayant décidé que Patrick Bardinon était le propriétaire de la Ferrari. Mais en appel, retournement de situation : il va devoir rendre les 36 millions d'euros récupérés lors de la vente, afin que les parts respectives du frère et de la soeur leur soient rendues.
Mais ce n'est pas tout ! Patrick Bardinon devra y ajouter 10 millions de dollars d'intérêts et la commission de vente de 1,5 million de dollars. Au total, Patrick Bardion devra 58 millions de dollars, soit 52 millions d'euros...
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