XPeng compte produire en masse sa "voiture volante"
Le « Land Aircraft Carrier », le module volant de XPeng a effectué son premier vol en public en Chine. Une première qui pourrait paraître anodine si ce secteur n’était en plein essor à l’autre bout de la planète.
Il ne s’agit pas en réalité d’une voiture volante, mais plutôt d’un module qui s’intègre à l’intérieur d’une voiture, ou plus exactement d’une camionnette. C’est à l’occasion du 15e salon international de l’aviation et de l’aérospatiale de Chine que le constructeur et sa filiale ont présenté la séparation et la reconnexion entièrement automatisées entre les modules terrestres et aériens.
À première vue, il s’agit d’un imposant utilitaire électrique (5,5 m de long pour 2 m de large) qui dispose de six roues motrices. Il cache un module aérien eVTOL construit en fibre de carbone et composé de six rotors.
D’après XPeng, un pilote totalement novice pourrait maîtriser son pilotage en cinq minutes seulement et atteindre un niveau d’expert en trois heures. Néanmoins, il bénéficie d’un mode autonome comprenant la planification des itinéraires, la navigation et la possibilité de revenir à son point de départ en actionnant une seule touche. La nouveauté se situe surtout dans le fait que le module terrestre puisse libérer le drone et le faire revenir à son point d’ancrage de façon automatique depuis un smartphone.
XPeng compte produire en masse sa "voiture volante"
10 000 unités par an
Une usine spécialement dédiée sortira de terre l’année prochaine pour une commercialisation dès 2026. Xpeng prévoit ainsi une capacité annuelle de 10 000 unités. Les vols dits à basse altitude en Chine débutent véritablement cette année, mais les spécialistes du secteur prévoient un grand développement de ce secteur. Si l’Europe ne verra pas ce genre d’engin dans le ciel cette année, la voiture volante deviendra bien une réalité en Chine.
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