Dans l’habitacle, tous nos aprioris sur les Lotus s’évaporent. On croyait s’installer à bord d’un véhicule spartiate, rustique et inconfortable. Que nenni. La production de Lotus offre un intérieur soigné (Cuir surpiqué et aluminium brossé habillent le cockpit) et tous les agréments de conforts actuels : GPS, caméra de recul, sièges chauffant, etc. Ses rivales allemandes font mieux, certes, mais Lotus va même jusqu’à proposer, en option, une version 2+2 (3 550 €). Compte tenu du gabarit et de la chute de pavillon très prononcée, il est impossible d’y loger une personne. Cette configuration pourra servir en revanche d’alternative à l’étuve qui fait office de coffre (160 litres). Ce dernier étant situé proche du moteur.
Loin des spartiates Lotus Seven, l'Evora offre un intérieur soigné et tout le confort actuel
Comme toute bonne voiture de sport, la position de conduite au ras du sol, oblige le conducteur à courber l’échine. S’installer à bord de l’Evora relève de la contorsion, car il faut en prime, enjamber l’imposante poutre en alu située sur le seuil de portière. Confortablement installé dans les sièges baquets, le conducteur profite d’une habitabilité des plus correctes. Les grands gabarits apprécieront. Cet intérieur cossu nous a séduit par le dessin épuré de sa planche de bord et son combiné d’instrumentation. On pénètre ici, un univers différent, loin des ambiances aseptisées de certaines rivales.
Le fabricant aurait pu mettre davantage l’accent sur l’ergonomie. Car ici, les commandes se manipulent via des boutons. Par exemple, l’allumage (manuel) des phares par pressions successives devient très vite agaçant. En dehors de ce détail, l’Evora S présente tous les agréments nécessaires pour être utilisable au quotidien. Après ce tour du détaillée du propriétaire, il est temps de mettre le contact.
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