Si l'on s'en tient à cette expérience, les croisés de l'autophobie n'ont pas la moindre chance de convaincre les vendeurs comme les visiteurs d'un salon de l'automobile. Pauvres verts qui auront bien du mal à prouver que l’on peut vivre sans voiture. En effet, aucune adhésion à la cause défendue par le Regroupement pour une vie sans voitures ne sera recensée, ni de la part des vendeurs ni de la part des clients. À noter toutefois l'excellente capacité de réaction de certains commerciaux. Visiblement, quelques-uns semblent parfaitement rompus aux techniques relationnelles pour tenter de désamorcer tout scandale ou toute situation "incontrôlable". Dommage que cette formation n'ait pas été dispensée aux hôtesses, visiblement prises au dépourvu devant deux jeunes écolos enragés.
Dernier enseignement, et non des moindres : les vendeurs réagissent mieux que les clients – à l'exception cependant de ceux des marques dites de prestige où, comme leur clients, ils ont une très haute idée d'eux-mêmes et de leur métier.
À propos, le service d'ordre du salon a été d'une grande discrétion, jusqu'au moment ou nos deux animateurs se sont mis à haranguer les foules en grimpant sur un stand. Cela leur a valu une intervention immédiate, ciblée en particulier sur le porteur du tee-shirt. Comme quoi, face aux videurs, l'habit fait encore le moine.
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