Pour essayer de se faire une petite place dans le segment des compactes, catégorie la plus prisée des conducteurs français mais aussi la plus relevée en terme de concurrence, Kia a décidé de se démarquer en proposant un équipement très complet.
La gamme s’articule autour de trois finitions : EX, EX Major et EX Luxe. La première comporte de série, 6 airbags, l’ABS, l’assistance au freinage d’urgence, les rétroviseurs électriques chauffants, l’autoradio CD/MP3, 4 vitres électriques et la climatisation manuelle. L’EX Major facturée 1000 € de plus dispose des mêmes équipements que la finition précédente avec en supplément la climatisation automatique, l’ordinateur de bord, les vitres athermiques et l’allumage automatique des phares. Enfin, la version haut de gamme hérite des jantes alu 16 pouces, de l’antipatinage, des sièges chauffants et du toit ouvrant électrique.
Même si la Cerato n’est équipée d’aucune innovation technologique majeure comme certaines de ses concurrentes et notamment l’Astra et ses phares tournants, l’essentiel est là et même un peu plus. Elle constitue ainsi une offre intéressante pour des clients à la recherche d’une voiture bien dotée et peu coûteuse. Le prix est d’ailleurs l’un des arguments massus de la Cerato qui est facturée à motorisation et à équipement équivalents environ 3000 € de moins qu’une Mégane ou qu’une 307. De quoi faire réfléchir ! D’autant que le constructeur propose une garantie de 3 ans/kilométrage illimité supérieure d’un an à celle des françaises.
Une habitabilité arrière et un volume de chargement supérieurs à la moyenne
Mesurant 4, 34 m soit une dizaine de centimètres de plus que les deux références du segment, la Cerato privilégie les passagers arrière avec un espace aux genoux très avantageux. Les grands gabarits ne seront pas gênés même quand les sièges avant seront reculés au maximum. Un vrai plus dans cette catégorie.
Cet espace ne pénalise pas pour une fois la capacité du coffre très avantageuse. Avec 538 l, la Cerato possède un volume de chargement supérieur en moyenne de 200 l par rapport à ces principales concurrentes(Astra, Mégane et 307 notamment). L’accès ne pose aucun problème grâce à une bonne découpe du coffre et un seuil de chargement relativement bas. La Cerato joue donc pleinement la carte de la famille.
Un confort loin d’être optimum
Si 5 passagers peuvent prendre place aisément dans la Cerato, leur bien-être ne sera pas forcément garanti, malgré un confort honorable, à cause de sièges mal dessinés qui ne procurent pas un bon maintient ni une bonne tenue. Ainsi, à la moindre courbe, les occupants sont chahutés à droite et à gauche. Une sensation renforcée par la sellerie cuir qui accentue le glissement.
Le conducteur est, pour sa part, logé à la même enseigne que ses voisins. Il doit composer avec une position de conduite difficile à trouver et un volant au diamètre important. Mis à part cela, la Cerato bénéficie d’une console centrale qui regroupe toutes les principales fonctionnalités et d’un tableau de bord très lisible. L’ambiance intérieure est plaisante avec une planche de bord bicolore ; noire sur la partie supérieure et grise sur la partie inférieure. Cet agrément est renforcé par les plastiques argentés de la console qui apportent une touche de gaieté. Regrettons juste leurs dureté et leur brillance.
Oscillant entre le très bon et le mauvais, la Cerato laisse une impression d’inachevé. Avec un peu plus d’attention, le constructeur coréen aurait pu se rapprocher plus nettement des normes et des références européennes. Dommage mais le tarif affiché pourra convaincre certains sceptiques.
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