Une fois à bord, c'est la finition proche des références (que viennent malheureusement gâcher quelques boutons d'origine Opel) mais surtout le design épuré du tableau de bord que l'on remarque en premier, puisqu'on n'y trouve en tout et pour tout que quatre boutons : démarrage, fermeture centralisée, feux de détresse et ouverture de la boîte à gants.
Trônant au milieu de la console centrale juste au-dessus d'une petite vitrine à travers laquelle on aperçoit la batterie, et surmonté d'un insert en bois, un écran tactile de 10,2 pouces rassemble la gestion de la climatisation automatique deux zones, de l'interface Ipod et Bluetooth, du système audio à six canaux et huit haut-parleurs avec subwoofer et de la navigation avec commande vocale (sur les finitions Ecosport et Ecochic pour les deux derniers).
C'est un produit entièrement développé par Fisker, matériel comme logiciel, qui présente de nombreux défauts d'ergonomie agaçants : il nécessite un long temps d'adaptation tant son fonctionnement diffère des autres systèmes et qu'il défie parfois la logique, l'écran devient très rapidement illisible à cause des reflets (surtout certaines inscriptions blanches sur fond clair), le système de navigation réclame un nombre incalculable de validations pour enregistrer une destination, certains boutons sont trop petits et donc difficiles à atteindre précisément en conduisant, et la liste s'allonge. Des mises à jour ont paraît-il déjà eu lieu, corrigeant certains défauts, mais force est de constater qu'il en existe encore de nombreux.
Sur notre modèle d'essai en finition Ecosport, la majorité de l'habitacle est recouverte d'un cuir épais disponible en deux couleurs, auxquelles s'ajoutent deux assemblages de teintes différentes (ici Canyon Tri-Tone), une option à 2 900 €. Séparés par une très épaisse console centrale à l'intérieur de laquelle se cache la batterie et sur laquelle on retrouve les commandes de vitres électriques, une jolie pyramide dont chaque facette commande la transmission et deux porte-gobelets, les sièges avants au confort irréprochable sont réglables sur six axes différents avec appui lombaire mais c'est à l'arrière que ça se gâte. En effet, même en étant de taille moyenne, on souffre d'un cruel manque de place tant au niveau de la tête que des jambes mais on se consolera en bénéficiant de sièges chauffants comme à l'avant.
C'est finalement dans le coffre que réside probablement le plus gros défaut de la Karma. Si son autonomie et son confort invitent à parcourir des grandes distances, il faudra cependant prévoir de voyager léger : ses 195 litres de capacité sont à peine dignes d'une citadine.
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