Le niveau d’équipement unique, amélioré du pack confort sur la 1.6 16V comprenant les antibrouillards, les rétros électriques, la radio CD à 6 HP et la climatisation manuelle (1 150€ pour la 1.4i) n’a rien de basique, et s’avère complet en matière de sécurité avec 4 airbags, l’ABS et l’aide au freinage d’urgence. Mais évidemment sans luxe, genre cuir ou navigation GPS. La C3 Pluriel n’est pas snob… La 1.6 16V a tout de même droit en option à un pack climatisation régulée (1.200 €) comprenant des plus comme la boîte à gants ventilée ou le pare-brise athermique. Plus mesquin, elle doit en passer, elle aussi, par les options pour chausser des jantes alliage (400 €).
Quelques détails dans la présentation intérieure soulignent l’esprit véhicule de loisirs comme les accoudoirs- poignées de porte en tube d’alu, les sièges accueillants (bien que manquant de soutien latéral) recouverts en tissu "Apiculla" du Pack Techno, alvéolé façon sac à dos ou Toyota Rav4. Ce pack optionnel (200 €) avec les deux moteurs comprend en outre des coques de dossiers de sièges avant teinte caisse avec filet aumônière, des surtapis AV et une réhausse du siège passager AV. La planche de bord reprise de la C3 ne dépare pas dans la Pluriel. Elle intègre toujours un discutable compteur digital au centre du bloc à instruments en demi-lune, comme les originaux aérateurs façon alu satiné. Sur les 8 couleurs de carrosserie proposées, quatre métallisées, une opaque et trois nacrées dont l’exclusif orange Flérien qui illustre une grande partie de cet essai, quatre se marient avec des arches gris aluminium et l’autre moitié avec des arches foncées. Globalement, le rapport prix/équipement tient la route, et nous paraît même attrayant pour la 1.6 16V.
Fiabilité : comment la Pluriel va-t-elle vieillir ?
La gestation longue du projet garantit-elle le bon vieillissement de la C3 Pluriel?. Difficile de faire un diagnostic, même si la qualité de fabrication atteint un niveau apparemment correct. Le toit, avec sa couche extérieure en PVC -dont le choix se défend par rapport à la toile, les joints et le système d’escamotage (hormis fausses manœuvres) semblent conçus pour durer. Et rester étanche comme à la sortie d’usine, où chaque modèle à droit à une douche tropicale de 2 mm et 45 secondes (825 litres !) en guise de baptême. En revanche, le manque de rigidité de la coque nous laisse plus circonspect quant à la tenue dans le temps de la Pluriel : l’apparition de petits bruits parasites ou grincements dans les ouvrants ou la planche de bord n’est pas à exclure à moyen terme.
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