Avec les nouvelles normes environnementales et le pouvoir d’achat qui décline, la tendance, en France, est au compacte. Pour ne pas rééditer l’échec de certains constructeurs dans le segment des minispaces, Fiat en collaboration avec PSA a choisi d’initier un nouveau segment dérivé du VU. Celui des ludospaces compactes (moins de 4 mètres). Ce dernier offrirait « des prestations de ludospaces au prix d’un minispace », selon Fiat France. Du coup, le Qubo se retrouve seul dans ce segment si l’on met de côté le « petit » modus. Le constructeur Transalpin a d’ailleurs privilégié la France pour ce lancement. L’Hexagone servirait-il de marché pilote ? Une chose est sûre ce Fiorino a du sang français dans les durits puisqu’il partage une grande majorité de ses pièces avec les futurs Peugeot Beeper et Citroën Nemo, très attendus dans leur version VP.
Qubo n’est pas un anagramme, mais une traduction. Ce dernier signifie Cube en italien. Une forme géométrique sur laquelle le constructeur a basé sa communication puisqu’elle symboliserait l’espace et la robustesse. Hormis les fesses ce Qubo n’a pas les formes carrées. Comme ses frères, ils arborent fièrement une face avant prononcée et des flancs élargis. La custode en triangle est la seule fantaisie si l’on met de côté le coloris vert agrume. Malgré ses moins de 4 mètres, le Qubo de Fiat offre une modularité éprouvée. Chapeau bas aux 2 portes latérales coulissantes proposées de série dès l’entrée de gamme. Ces dernières autorisent un accès facile aux places arrière et au chargement. Un bon point également concernant le seuil de chargement situé idéalement bas, même si manipuler le gigantesque hayon demande une certaine condition physique. Le volume de coffre s’étend quant à lui de 330 litres (ce qui est déjà généreux compte tenu de la taille du véhicule) à 2 500 litres banquette rabattue. Les passagers arrière disposent d’un espace vitale pour le moins convenable s’ils tirent au sort le malchanceux qui voyagera sur la place centrale.
Il semble que Fiat ait définitivement compris le message concernant la finition et la matière plastique. Ces derniers atteignent désormais un niveau décent. Une fois à bord on est surpris par la grande luminosité. La position de conduite est très typée monospace avec une assise haute et un champ de vision dégagé. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire une voiture polyvalente, plutôt confortable et facile à utiliser tous les jours.
Pour cela, Fiat a établi deux niveaux de finition : Team et Dynamic. Le second devrait représenter plus de 70% des ventes. Il comprend 4 airbags, la DA, les vitres électriques, le verrouillage centralisé à distance, la clim’, l’autoradio CD, les antibrouillards, etc. Un niveau complet qui peut être complété par une liste d’options longue et dispendieuse. Comptez par exemple 500 € pour l’ESP, 400 € pour le très bon Système Blue & Me, 300 € pour le radar de recul, etc.
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