En bref
A partir de 18 200 €
Volume de coffre : 470 litres
Moteur : 3 cylindres essence
Si vous vous rendez sur le site Peugeot ou en concession, vous noterez l’accroche « Nouvelle Peugeot 308 : à partir de 18 200 € ». C’est cette version en particulier que nous avons choisi de tester. À ce prix, vous aurez droit au plus petit moteur du catalogue, un 3 cylindres essence atmosphérique. Généralement attribué à la catégorie du dessous, Peugeot 2008 et 208, ce 3 cylindres de 82 ch peut paraître très léger, sur le papier, en termes de puissance.
Dans la réalité, il profite du poids contenu de la voiture (1 075 kg) pour distiller son peps à bas régime. C’est le compagnon idéal pour des trajets mixtes (ville/autoroute) de par sa discrétion et son aisance à grimper dans les tours. L’insonorisation est également suffisante, même si elle laisse passer un peu de cette sonorité si particulière souvent présente avec ce type d’architecture. Dommage que plusieurs à-coups, en conduite urbaine, viennent ternir l’agrément. Même topo concernant les reprises limitées qui vous obligent à tomber un rapport en cas de dépassement. Malgré ces petits défauts, ce 1.2 PureTech s’avère souple à utiliser et dépourvu de vibrations. Un bon point auquel s’ajoute l’aspect financier puisqu’il cumule consommation raisonnable (5,2 l/100 km relevé durant notre essai) et neutralité au malus (114 g de CO2/km).
Si vous êtes à la recherche de puissance supplémentaire, sachez que Peugeot propose deux versions suralimentées (110 et 130 ch) de ce 3 cylindres qui peut atteindre les 130 ch ! Pour cela, il faudra en franchir le niveau de finition supérieur et débourser 22 100 €. Sachez que Ford avec la Focus propose un moteur similaire (3 cylindres, 1.0 Ecoboost 100 ch) tout aussi performant à des tarifs plus contenus : à partir de 18 400 €. Une offre intéressante à étudier sérieusement si vous êtes en phase d’achat.
Cette finition « access » (à partir de 18 200 €) propose un habitacle légèrement différent des modèles habituellement exposés sur nos photos. Ici, l’écran central dédié habituellement à la navigation et aux commandes de confort a disparu au profit d’un autoradio basique. Ce dernier bénéficie toutefois d’une connexion bluetooth, capricieuse, mais présente. La climatisation est manuelle, les vitres avant électriques et le régulateur de vitesse de la partie. L’essentiel est présent hormis la roue de secours, remplacée par un simple kit de dépannage. Ce n’est pas l’entrée de gamme la plus attractive du segment, mais elle fournit un équipement très correct.
L’habitacle est aussi flatteur en présentation que les finitions supérieures avec des plastiques de qualité et un assemblage soigné. Rien à signaler au niveau des places arrière très correctes pour la catégorie, ni du coffre qui dépasse toujours les 470 litres, l’un des meilleurs de la catégorie.
À la conduite, elle revendique les mêmes prestations que ses grandes sœurs. À savoir un châssis équilibré, une agilité spectaculaire et un confort très soigné qui la rendent bien plus ludique à conduire qu’une Volkswagen Golf ou une Ford Focus, ses plus redoutables concurrentes sur le marché européen. L’unique changement de cette version d’accès concerne le poids, très réduit grâce à la disparition d’un cylindre, rendant ainsi la voiture légère à conduire mais toujours très sûre.
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